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Archive for septembre 2011

Non, fan n’est pas juste une version plus light de la groupie. En Anglais, cela veut aussi dire un ventilateur ou, sa version plus ancienne, un éventail.

Et parce qu’à Londres, il y a un musée sur tous les thèmes, y compris les plus incongrus… il y a donc aussi un musée des éventails. Situé à Greenwich, au sud-est de la ville, il est totalement unique au monde et présente une collection de 3500 pièces, dont certaines datent du 11ème siècle. Le tout dans un bâtiment datant du 18ème siècle et classé Patrimoine de l’UNESCO, excusez du peu.

Si le Fan Museum a sa place sur mon blog aujourd’hui, c’est parce qu’en ce moment on peut y admirer une exposition temporaire rendant hommage au travail de Sylvain Le Guen, artiste spécialisé dans les éventails. Parmi ses oeuvres, plusieurs collaborations avec des personnalités variées : peintres, stylistes, dentelliers… mais aussi parfumeurs.

Et c’est avec un de ces derniers que Sylvain Le Guen a produit la pièce maîtresse de cette exposition : un éventail à parfum avec, excusez du peu, le célèbre nez Francis Kurkdjian. Pour les non-initiés, sachez que ce français d’origine arménienne, est à l’origine de Le Mâle de Jean-Paul Gaultier, qu’il a composé à l’âge de 29 ans, mais aussi de For Her de Narciso Rodriguez, d’Iris Nobile d’Acqua di Parma, et bien d’autres.

L’éventail en question est composé de touches parfumées – vous savez, ces petites mouillettes en carton blanc qu’on utilise chez Sephora, mais aussi au cours de la composition d’un parfum – imbibées d’un parfum créé par le célèbre nez pour célébrer les 10 ans de sa propre marque, Maison Francis Kurkdjian.

Avis aux fous de parfums donc : voici une excuse supplémentaire pour prolonger votre visite de ce merveilleux « village » londonien qu’on appelle Greenwich!

London Fan Museum – 12 Crooms Hill – London SE10 8ER

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Je ne suis pas spécialement en mode Caliméro ce soir, mais, il faut bien l’avouer, la beauté en général, et le maquillage en particulier, est une industrie très difficile car hyperconcurrentielle. La myriade de marques qu’il existe et qui se lancent régulièrement, réparties sur un nombre incalculable de circuits de distribution, à tous les prix, a de quoi donner le tournis. Prenez par exemple le vernis à ongles, une des deux catégories sur lesquelles je travaille : j’ai beau être une insider, je découvre de nouvelles marques au rythme d’une par jour à peu près ! Excitant, mais aussi super frustrant… et pas très bon pour mon business! Et je vous assure qu’il faut être vraiment passionnée pour arriver à se souvenir de toutes ces infos et réussir à les sortir du tac-au-tac en réunions (et en Anglais, gloups!)…

Bref, mon avis sur le pourquoi du comment on en est arrivé là, c’est non seulement parce qu’il s’agit d’un marché où la consommation est au rendez-vous (un des rares secteurs où les ventes ne dégringolent pas trop en temps de récession) et les marges parfois très confortables tant pour les marques que pour les revendeurs, mais aussi parce que tout le monde pense pouvoir se lancer dans le maquillage. Après tout, ne nous leurrons pas, c’est un peu vrai… Bien sûr qu’il y a des marques qui misent sur des matières premières de qualité exceptionnelle, une technologie de pointe. Mais il est aussi possible de se distinguer sur des choses plus « faciles » (ou du moins demandant un investissement R&D proche de zéro) comme un positionnement unique, un concept marrant, un packaging malin ou particulièrement joli (le fait de savoir si on peut faire long feu ainsi, est une autre question)… C’est ainsi que différents acteurs se lancent quotidiennement dans le maquillage, avec plus ou moins de succès : couture / prêt-à-porter / accessoires (Chanel, Lollipops…), soin (Nivea, Kanebo…), make-up artists (Shu Uemura, Laura Mercier…), mannequins / chanteurs (Justin Bieber…), enseignes (Sephora, Accessorize…), films / dessins animés (Twilight, Hello Kitty…), coiffeurs (Dessange…), etc.

Mais là, un lancement made in UK est allé au-delà de ce qui, à ma connaissance, avait été fait précédemment : c’est un magazine, LOOK, qui a lancé sa ligne de maquillage ! Il faut savoir que LOOK est un hebdomadaire britannique lancé en 2007, avec un positionnement particulier : en gros, c’est, chaque semaine, un répertoire de ce que vous « devez » acheter pour être tendance (fringues, accessoires, beauté…), appuyé notamment sur ce que portent les célébrités. Une des grandes spécialités de LOOK c’est de vous montrer une célébrité portant une tenue naturellement hors de prix, et de vous indiquer quoi acheter chez les marques abordables pour reproduire ce look. Pareil en make-up. Bref, c’est le magazine à ne pas acheter si vous êtes en mode « no-buy ». Mais pour toute marque bas / milieu de gamme de vêtements ou de cosmétiques, c’est LE magazine qui transforme vraiment une citation en achats.

Voilà pour le contexte. Passons maintenant à la gamme. Elle comprend tout ce qu’il faut : mascara, fards à paupières mono et trio, rouge à lèvres, vernis à ongles, et même blush, fond de teint et base de teint ! Selon BritishBeautyBlogger, les produits sont de qualité honnête pour les prix (£4 à £18 pour les kits), notamment les fards qui auraient une pigmentation satisfaisante et les rouges à lèvres de belles couleurs et une texture bien crémeuse. Promis, dès que j’ai l’occasion de tester ces produits vendus chez Superdrug, je viendrai vous en dire plus sur la qualité.

Côté packaging, je suis perplexe… Quelques produits, comme le mascara et le rouge à lèvres, sont ornés d’un superbe motif signé du styliste Ashley Isham (originaire de Singapour, basé à Londres). Ces motifs sont vraiment mignons, raffinés, pas tape à l’œil du tout, bref, j’adore. Mais je me pose une question : Madame Smithochon a-t-elle entendu parler de ce styliste (ce n’était pas mon cas jusqu’à présent, d’ailleurs)? est-ce que ce nom, qui a sans doute dû coûter cher à LOOK, va l’encourager à l’achat ? Ensuite, autre problème : pourquoi les autres produits ne sont-ils pas ornés de ce joli motif, et vont jusqu’à être ultra banals… voire moches (fards à paupières notamment)? Bref, on dirait un lancement fait à la va vite, bâclé au dernier moment, avec les moyens du bord (visiblement, il ne restait plus d’argent pour créer une police de caractère sympa)…

Ce qui m’ennuie aussi, c’est l’objectivité du magazine dans tout ça. La prochaine fois qu’ils vous donneront une liste de produits à acheter pour reproduire le maquillage de Serena dans le dernier Gossip Girl, quelle va être la proportion de produits LOOK là-dedans ? Un par-ci, par-là ? Ou les trois quarts ?

Ce lancement m’a fait repenser au poisson d’avril de Planète-Beauté et Beauté-Blog, sur les cosmétiques Plus Belle La Vie – personnellement, telle une sardine pas maline, j’avais allègrement mordu à l’hameçon, pour les raisons que j’ai égrenées au début de ce billet.

Du coup, je ne peux m’empêcher de vous poser la même question qu’avaient posée Teddy et Magali il y a quelques mois: achèteriez-vous du maquillage LOOK, ou d’un autre magazine ? Enfin, petite question subsidiaire / exercice de créativité pour s’amuser un peu : de quelle marque / personne / institution etc aimeriez-vous voir un lancement maquillage ? Quelques exemples auxquels je pense, histoire de vous inspirer : une ligne Quai Branly pour vous faire une tête de masque africain, une gamme Marie-Antoinette pour les nostalgiques du teint blanc et des joues rosées, un lancement signé Kiss pour les fans qui sont cap de sortir ainsi peinturlurés dans la rue… Allez, j’arrête mon délire, c’est à vous ;-)

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Si vous avez la vingtaine bien passée, voici une info qui ne va pas vous rajeunir : cette année, la marque de maquillage britannique Rimmel London fête 10 ans de partenariat avec la mannequin anglaise Kate Moss (37 ans).

Pour célébrer cet anniversaire comme il se doit, la brindille a, pour la première fois, conçu une ligne de rouges à lèvres pour la marque dont elle est l’égérie. Sous la franchise Lasting Finish, le rouge à lèvres longue tenue de Rimmel, Kate a spécialement sélectionné 15 teintes qu’elle qualifie de « faciles à porter, classiques », allant du rouge vif au rose pâle en passant par l’incontournable nude – pour voir des swatches, rendez-vous ici (merci Cecy pour l’info!). « Des  nuances pour toutes, pour toute occasion », résume la mannequin.

Pour marquer le coup, le rouge à lèvres Lasting Finish abandonne son packaging brillant pour un noir mat du plus bel effet, orné de la signature de Kate dans un rouge profond, pour un look chic et rock’n’roll.

Si la collection a créé l’évènement avec un lancement en exclusivité chez Boots la semaine dernière, c’est à n’en pas douter la soirée officielle de lancement, ce jeudi, qui va le plus marquer les esprits. La veille du coup d’envoi de la Fashion Week londonienne, Kate Moss arrivera en hélicoptère, comme dans le spot publicitaire, à la mythique centrale électrique de Battersea (comment ça on s’en fout du lieu ? mais enfin, c’est la pochette de l’album Animals de Pink Floyd ! petit rattrapage ici). Là, tout un gratin de célébrités sera présent pour fêter le lancement de cette collection, avec notamment Solange Knowles, nouvelle égérie Rimmel, aux platines, le groupe The Noisettes qui jouera en exclusivité, ainsi que Georgia May Jagger et Alejandra Ramos, elles aussi égéries Rimmel.

La collection sera disponible deux semaines plus tard dans le reste des magasins, y compris en France je suppose. A £5.49 le rouge à lèvres, voilà qui devrait faire plaisir aux fans de Kate Moss qui n’avaient pas pu s’offrir le Dior Iconic lancé il y a quelques mois.

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Beautea Time

Souvenez-vous, il y a quelques semaines débutait ma série de billets dédiés aux ingrédients préférés des Anglaises en matière de beauté. Après la rose, puis la menthe, aujourd’hui c’est l’heure du thé !

Comme vous le devinez, le thé est la boisson préférée des Anglais, avec la bière sans doute. Cette passion du thé, boisson consommée depuis des milliers d’années en Chine, a atteint la Grande-Bretagne au milieu du 17ème siècle, notamment à la East India Company qui importait toutes sortes de produit exotiques d’Asie vers l’Europe. J’ai eu la chance d’être invitée à une dégustation de thé par cette même entreprise, qui existe toujours et a une boutique, entre autres, sur la très chic Conduit street. Thé vert « gunpowder », thé noir très fumé, Earl Grey à la fleur d’oranger mais aussi cocktails alcoolisés à base de différents thés sont les petites merveilles que j’ai pu tester, tout en écoutant le Tea Master nous dire tout sur le thé.

C’est en réalisant à quel point le thé Earl Grey qu’on nous a fait goûter avait une senteur aussi subtile qu’un grand parfum, que m’est venue l’inspiration pour ce billet. Pas juste pour sa senteur délicate, mais aussi, comme n’a pas manqué de nous le rappeler le Tea Master, pour ses nombreuses propriétés pour la santé, dont certaines bénéficient directement à la peau : le thé a des propriétés énergisantes, contient des vitamines B5 et P, mais surtout des antioxydants contenus dans ses tanins. Je ne vais pas vous faire un topo sur les antioxydants vu que vous en lisez des tartines depuis des années dans vos magasines féminins préférés, mais pour faire bref, ils sont notamment utiles pour prévenir le vieillissement à travers la lutte contre les radicaux libres.

Petit tour d’horizon de gammes intéressantes ayant pour ingrédient phare le thé – un mélange de marques britanniques et d’autres difficilement trouvables en France mais très répandues outre-Manche.

LA PLUS BRILLANTE : HERBAL ESSENCES

Vous souvenez-vous de Herbal Essences, cette marque de capillaires jadis proposée dans nos grandes surfaces ? D’abord déférencée des supermarchés, elle a aussi récemment quitté Monoprix. En perte de vitesse ? Ca dépend où ! Au Royaume-Uni, Herbal Essences fait partie des marques qui comptent dans un marché très dynamique.

Preuve en est, une présence forte en publicité, assortie d’un rythme de lancements soutenus, comme la gamme Dazzling Shine, lancée il y a quelques mois. Un des actifs phares de l’ensemble des produits de cette gamme n’est autre que le thé, d’où des packagings vert feuille. Les promesses sont simples : dédiée aux cheveux normaux qui ont tendance à ternir, la gamme Dazzling Shine est axée sur la brillance, comme son nom l’indique. 5 produits constituent cette gamme : un shampooing (200 et 400 ml), un après-shampooing (200 et 400 ml), un 2-en-1 pour les pressées, un masque pour les crinières les plus assoiffées et enfin un sérum pour apporter encore plus de brillance et faciliter le coiffage. Le tout entre £2.13 et £4.07, disponible en supermarchés et drugstores.

LES PLUS PARFUMÉES : TETLEY & JO MALONE

Une étude a révélé les senteurs préférées des Anglais. On y trouve des classiques comme l’odeur du pain frais, l’herbe coupée, le linge fraîchement lavé, ou encore le chocolat. Mais aussi des choses plus surprenantes comme les livres neufs, le barbecue et même l’essence. En quatrième position, je vous le donne en mille : le thé. A nice cuppa, c’est le moment privilégié des Anglais, à différents instants de la journée : le matin en semaine accompagné de toasts, 5 fois par jour en guise d’excuse pour se lever de son bureau, le soir en rentrant d’une dure journée de travail, le dimanche matin pour faire passer le fameux English breakfast

C’est pour rendre hommage à ce breuvage et cette senteur tant aimés des Anglais, que la célèbre marque de thé Tetley s’est lancée, le temps d’une édition limitée, dans une extension de marque pour le moins saugrenue : un parfum rappelant l’odeur du thé fraîchement infusé ! L’idée aurait été sympa, si la marque n’était pas tombée dans le kitsch total… En effet, c’est sous un angle plutôt cucul que Tetley a abordé ce produit, en utilisant comme effigie Tina, un des personnages du Tea Folk, ce peuple du thé imaginaire utilisé dans plusieurs de ses campagnes publicitaires passées. Pour en rajouter une couche, elle a intitulé son parfum « Le Brew », to brew signifiant « faire infuser », et le « Le », comme un cheveu dans la tasse, histoire de faire français donc prétendument élégant. Tellement raté que nombre de site et blogs avaient cru à un poisson d’avril au moment de l’annonce de ce lancement. Eh bien non. Mais malgré son prix abordable (£15 le flacon de 50 ml), ce produit n’a guère fait de bruit une fois le communiqué de presse abondamment copié-collé partout sur le net…

Heureusement, il y a d’autres façons que de faire du parfum autour du thé. Prenez la marque de parfums britannique Jo Malone par exemple. Au début de cette année, elle a lancé une édition limitée nommée Tea Collection, composée de 5 eaux de Cologne. Les trois premières rappellent différentes sortes de thé : Assam & Grapefruit (frais et acidulé), Earl Grey & Cucumber (fruité frais), Fresh Mint Leaf (frais aromatique). La quatrième, Sweet Lemon, peut se superposer à l’une des trois fragrances précédentes, comme l’on peut ajouter une rondelle de citron dans son thé. La cinquième et dernière, Sweet Milk, correspond à ce geste typiquement anglais qui est d’ajouter un nuage de lait au thé – tout comme Sweet Lemon, elle peut se combiner à l’une des trois premières variétés.

 

LA PLUS NATURELLE : NEAL’S YARD REMEDIES

La marque de soins à base d’extraits naturels Neal’s Yard Remedies a lancé l’an dernier une gamme de maquillage. Origine soin oblige, cet aspect de la formule a été soigné par la marque britannique : huiles naturelles aux propriétés nourrissantes, vitamine E et thé blanc, aux propriétés antioxydante / anti-âge.

Malheureusement, la difficulté de formuler du maquillage de bonne qualité uniquement à l’aide d’ingrédients naturels, fait qu’à l’heure actuelle, NYR Cosmetics (en Anglais, cosmetics signifie plutôt « maquillage » ; « cosmétiques » se dit beauty products), ne compte que trois produits, qui ont le mérite d’être certifiés par la Soil Association, une première : un gloss en tube (6 teintes), un fard à paupières en poudre libre (4 teintes), et un crayon contour des yeux (3 teintes). Evidemment, tout est « sans » : sans parabènes (oui, en Français ça prend un accent grave et un e final !), sans carmine, sans talc, sans silicones. Bon, évidemment, à force de tout enlever, on obtient des teintes pas ce qu’il y a de plus excitantes. Ma bloggueuse britannique de référence, la bien nommée British Beauty Blogger, n’a vraiment pas été emballée par les packagings plutôt ennuyeux, et notamment par les fards à paupières (11% d’ingrédients bio), dont elle a trouvé la texture pas facile à utiliser et les couleurs plutôt fades. Les glosses, en revanche, avec leur 87% d’ingrédients bio, ont l’air beaucoup plus convaincant.

A réserver aux férues de naturel et de thé qui ont envie de porter leur boisson préférée sur les paupières !

LA PLUS REGRETTEE : ORIGINS

« Trois p’tits tours et puis s’en vont », voilà qui résume le destin d’Origins en France. Enfin, les tours n’étaient pas si petits que ça, puisque la marque du groupe Estée Lauder (et donc américaine) s’offrait quand même le luxe de boutiques en propre et de comptoirs absolument sublimes dans les meilleurs grands magasins de Paris.

Malheureusement, cette marque au positionnement peu clair vis-à-vis du naturel et du bio, a subi les affres de la folie du tout-bio, ce qui, à mon avis, explique sa disparition récente de notre pays.

Et c’est bien dommage, car il s’agit d’une marque aux très belles formules et textures, dotée d’une éthique intéressante (oui, bon, ok, ce n’est ni du 100% bio ni du 100% naturel, ça va !), ainsi que d’une pointe d’humour bienvenue dans l’univers sérieux voire parfois rasoir du soin haut de gamme…

Heureusement, et c’est précisément pour cette raison que je vous en parle ici, Origins est une marque très populaire au Royaume-Uni, d’où une présence massive : tous les grands magasins, et certains grands Boots, on un comptoir Origins. Prix assez raisonnables, cadeaux contre achats et gros échantillons (approche inventée par la société Estée Lauder, donc forcément), accueil soigné… voici une marque à ajouter sur votre shopping list en préparation de votre prochain week-end londonien !

Une ligne que j’aime particulièrement chez eux se nomme A Perfect World. L’ingrédient-clé est encore une fois le thé blanc. Origins dit utiliser un thé blanc rare aux pointes argentées, originaire de la province chinoise du Fujian. Pendant des siècles, cet ingrédient était prisé par les empereurs car entrant dans la composition d’un élixir d’immortalité… rien que ça ! Bon, là, on redescend sur terre car non, la gamme A Perfect World ne vous donnera pas la vie éternelle. En revanche, ce qu’elle promet, c’est d’utiliser cet antioxydant riche en polyphénols pour aider à neutraliser les radicaux libres dus à l’exposition aux rayons UVA ainsi qu’à la pollution ambiante.

La gamme est assez large, et, malgré son ancienneté, continue de constituer un pilier pour la marque, d’où des lancements réguliers. Si vous êtes fan de cette ligne A Perfect World, réjouissez-vous car vous pouvez vous constituer une beauty routine complète (de £17 à £42) : pour le visage, existent un nettoyant (rinçage à l’eau), un tonique (nouveau), un sérum, un contour des yeux, un hydratant, un écran UV (nouveau), et, si vous avez la flemme d’appliquer les deux derniers produits séparément, un hydratant avec protection UV intégrée (nouveau) ; côté corps, Origins propose une crème de douche, et deux hydratants (textures lait et crème).

Personnellement je suis fan du sérum, qu’Origins appelle « skin guardian » ou « garde peau ». Bien évidemment, les propriétés antioxydantes du produit sont difficiles à constater, mais j’ai quand même apprécié plusieurs choses de la part de ce sérum. Premièrement, au toucher, il produit un effet comparable à Idealist d’Estée Lauder (il y a eu du cascading de formule chez tatie Estée on dirait, attention !), pour bien moins cher : si vous aimez ce côté siliconé (non, ce n’est pas une insulte), peau de bébé toute douce avec un effet maquillage-qui-glisse-tout-seul, c’est le produit qu’il vous faut. Deuxièmement, posé sous ma crème de jour (puisqu’il s’agit d’un sérum), ce garde-peau en a clairement boosté l’effet hydratant. Enfin, il permettait à ma peau de rester souple et confortable toute la journée, ce que j’ai particulièrement apprécié en hiver.

J’en avais utilisé au moins 2 ou 3 flacons d’affilée, ce qui, pour une beauty addict patentée, doublée d’une professionnelle du secteur, relève d’une véritable prouesse. D’ailleurs, à force de vous en parler, j’ai très envie de demander à ma copine Kamila de m’en reprendre un flacon au staff shop Estée Lauder (comment elle s’la pète)…

Sur ce, je vous laisse et vais me préparer une tasse de thé rouge rooibos, bien que le Tea Master m’ait dit qu’il ne s’agissait pas de thé en vérité !

Et bien qu’ayant affirmé auparavant que ce blog n’est pas un guide touristique (pas envie de recevoir des questions sur l’Oyster Card ou sur les horaires de la relève de la garde, vous voilà prévenus !), je ne peux m’empêcher de vous confier une adresse où j’ai récemment pris un high tea (c’est-à-dire le thé avec tout son attirail : petits sandwiches, scones, plateau à étage couvert de gâteaux…) sublime : le restaurant Brumus, situé au rez-de-chaussée du Haymarket Hotel à deux pas de Piccadilly Circus…

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