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Archive for septembre 2012

Oui, « minute melon » entre guillements, car il s’agit d’un copyright (dé)maquillages que j’emprunte impunément à So.

Il y a 7 ans, je rêvais de faire d’une de mes passions – la beauté – mon métier. Je ramais, pour des raisons x et y notamment liées à certaines étroitesses d’esprit très françaises – bref. Et pendant que je ramais, je lisais la presse professionnelle – je m’étais notamment abonnée à CosmétiqueMag, en me procurant un bon d’abonnement spécial étudiant dans l’école que j’allais intégrer deux ans plus tard, l’ISIPCA. Car CosmétiqueMag, principale revue professionnelle de la cosmétique, n’est pas un magazine qu’on trouve en kiosque, non Mesdames! C’est réservé aux « pros », ou aux « wannabe pros », comme moi à l’époque.

C’était ma bible. J’étais surexcitée à l’arrivée de chaque numéro dans ma boîte aux lettres. Je dévorais chacun d’entre eux de la première à la dernière page. J’utilisais les informations glanées pour mes lettres de motivation, qui demeuraient lettres mortes au départ. Puis petit à petit, c’est dans des entretiens, et enfin, à mes divers postes que j’ai mis à profit les connaissances accumulées après la lecture de nombreux numéros.

Quelle n’a pas été ma surprise lorsqu’en juillet, le jour de mon anniversaire, le magazine me contacte pour m’annoncer que je vais être citée dans un article sur les « blogs qui comptent ». Wow… moi?! Vous êtes sûrs? Une fois mon saut de joie dûment exécuté, je retrouve mon sang-froid: je suis comme Saint-Thomas, je ne crois que ce que je vois, et je sais parfaitement qu’un article en préparation et un article effectivement publié sont deux choses différentes. J’avais été contactée l’an dernier par une pigiste qui voulait parler de moi dans la rubrique beauté d’un magazine people à gros tirage, et cela ne m’est jamais arrivé. Live and learn…

Mais là, c’est fait, c’est imprimé, c’est marqué en noir sur blanc: selon le CosmétiqueMag de septembre, a French beauty-addict in London fait partie des « 10 blogs qui comptent ». Double saut de joie dûment exécuté. Et je ne peux m’empêcher de partager cela avec vous:

Je suis d’autant plus honorée que la sélection est plutôt solide et compte plusieurs de mes blogs préférés comme (dé)maquillages et Planète Beauté et autres monuments de la blogosphère beauté.

Et comme il s’agit de ma première vraie « minute melon », autant melonner à fond:

  • vous pouvez consulter ma petite (qui, je l’espère, deviendra grande!) « revue de presse » en images sur Facebook dans un album dédié
  • tous les deux mois, j’écris la rubrique « Tendances Beauté » d’Ici Londres, magazine destiné aux expatriés francophones à Londres – la version électronique du dernier numéro est disponible sur le site, et tous mes articles sont consultables sur l’onglet Ici Londres du blog
  • vous pouvez également me retrouver sur Facebook (où je vous fais part des dernières nouveautés beauté British en images), Twitter (où je partage mes derniers articles et Tweets coup de coeur) et Hellocoton
  • enfin, pour être sûr(e)s de ne manquer aucun de mes prochains billets, vous pouvez vous abonner à mon alerte e-mail (vous ne recevrez un e-mail que lorsque je publie un nouveau billet, pas plus) en cliquant sur le bouton ‘C’est parti!’ (Keep in touch) en bas à droite de la page

En coulisses, mes stats m’indiquent que vous êtes de plus en plus nombreux à me suivre…

Alors merci à toutes celles et ceux qui me lisent, bloggueurs ou non bloggueurs, professionnels ou amateurs plus ou moins éclairés, nouveaux venus ou fidèles de la première heure, expats’ ou pas, commentateurs ou lecteurs de l’ombre (n’hésitez pas à en sortir, j’adore lire vos commentaires)… et à très vite!

 

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Ragdale Hall

J’ai tenu 7 semaines dans mon job précédent. Super contente de retourner dans le soin haut de gamme après 2 ans dans le maquillage de grande distribution, j’avais débarqué dans ce nouvel emploi avec un meilleur titre et un meilleur salaire. Mais quelques petits problèmes se sont posés immédiatement, dont un de taille : je m’y ennuyais. J’ai bien essayé d’être patiente, de dialoguer… mais au bout de 6 semaines j’ai compris que ce n’était pas là que j’allais être assez « challengée » et ai posé ma démission.

Une semaine plus tard, j’étais de nouveau en recherche d’emploi.

Deux mois plus tard, j’ai intégré un grand groupe réputé (que je n’aurais jamais espéré intégrer en France) et ai fait un sacré bond en termes de challenges… bref j’adore mon nouveau job. Si vous en avez ras la casquette de la situation de l’emploi en France, figée, frileuse et déprimante, sautez donc dans le prochain Eurostar !

Bref – après on arrête là avec 3615 MyLife – je ne regrette pas du tout d’être partie de ce boulot précédent, même si j’en retiens deux choses (en plus des supers produits qui peuplent ma salle de bain J). Premièrement, j’y ai rencontré quelques personnes intelligentes et sympathiques avec lesquelles je suis restée en contact. Deuxièmement, j’ai effectué, pendant mon cours passage chez cette marque, une visite dans un lieu qui était resté imprimé sur la rétine depuis : Ragdale Hall.

Ragdale Hall est un spa situé dans le Leicestershire, au centre de l’Angleterre. Il est régulièrement cité dans la presse comme le meilleur spa du pays, rien que ça! De Londres, s’y rendre est un jeu d’enfant : 1h25 de train au départ de la gare de Saint-Pancras (celle d’où partent et arrivent les Eurostar et Thalys), direction Loughborough ; à la gare, montez dans un des taxis qui attendent à la sortie, puis laissez-vous bercer par la douceur du paysage ou amuser par l’accent pittoresque du chauffeur. 15 minutes plus tard, vous voilà devant une imposante bâtisse en briques rouges, quelque part entre le château de Poudlard et relais de chasse royal. Notre chauffeur nous propose de venir nous reprendre ce soir à temps pour le train du retour, puis il est temps de pénétrer dans ce lieu qui m’obsédait depuis quelques mois.

A la reception, des employés sont occupés à monter les bagages des chanceux qui passent au moins une nuit sur place, pendant qu’une autre nous accueille en nous appelant par nos noms avant même qu’on ne se présente : de notre heure d’arrivée, elle a déduit qui nous étions. L’employée enregistre notre arrivée en quelques secondes, puis nous emmène au Verandah Bar où elle nous commande la boisson de notre choix. Elle passe le relais à une seconde employée, très souriante (un peu trop, j’avais l’impression d’avoir basculé de l’autre côté de l’Atlantique), qui nous explique en détail le fonctionnement du spa, et nous donne notre emploi du temps. Nous avons une journée avec repas et un soin de 50 minutes chacun – en l’occurrence, je vais bénéficier de deux soins car mon homme a astucieusement renoncé au sien pour me le donner (il n’a jamais fait de soin mais suppose qu’il détesterait… allez comprendre !). J’ai accepté de bonne grâce puisqu’il s’agissait de mon cadeau d’anniversaire :-)

L’employée nous remet les clés de nos casiers, puis nous apporte les peignoirs que nous souhaitons louer car nous n’en possédions pas. Si vous avez un peignoir et des mules/tongs, apportez-les, ça vous évitera d’avoir à en payer la location! Des serviettes en revanche sont à disposition un peu partout, et il y en a à foison (pas hyper écolo…). Les vestiaires sont donc notre première étape. Il y en a plusieurs, et il vous faut aller à celui indiqué par la couleure de votre bracelet. Je chercher donc les « Blue Changing Rooms » dont la porte, mais aussi la décoration intérieure, sont effectivement dans les tons bleus.

Nous passons d’abord un petit moment à nous balader dans le spa afin de nous familiariser avec les lieux. Une chose qui m’avait marquée lors de ma visite à but professionnel, est que celle-ci nous avait pris un sacré bout de temps et que nous avions beaucoup marché. Car le lieu est immense, et recèle des merveilles tant à l’intérieur qu’à l’extérieur – le domaine fait 44 km2!

J’abandonne rapidement mon homme pour me rendre à l’espace fitness. Il est composé de trois parties principales: 2 studios (consacrés aux cours collectifs, et une salle de gym classique (avec appareils etc). Dans l’espace « hydro » il y a également une piscine dédiée à différents cours d’aqua-gym, et des cours de tennis à l’extérieur. Pour les amateurs d’activités en extérieur justement, Ragdale Hall propose aussi des marches etc. Les cours en studios sont incroyablement variés: du yoga au hula hoop, en passant par la méditation, la zumba, la danse rock’n’roll ou le taï-chi… Pour ma part, j’ai jeté mon dévolu sur le cours de Fitness Yoga. Pendant 50 minutes, une prof jeune et pêchue commence par nous montrer 5 postures de yoga basiques. Nous les exécutons plusieurs fois, sans musique, et lentement, afin d’atteindre une posture correcte avec son aide. Puis la musique commence et nous devons enchaîner les positions selon une sorte de chorégraphie, de plus en plus vite. J’en suis ressortie fatiguée juste ce qu’il fallait, et l’heure de fin coïncidant avec l’heure de faim, ça tombait bien: l’heure de notre réservation pour le déjeuner était arrivée.

Pour le déjeuner, servi dans une superbe salle à manger à la déco très British et délicieusement surannée, une table réservée à notre nom nous attendait, et, là encore, le personnel était aux petits soins. Au menu, deux entrées au choix, servies à table. Puis un buffet à volonté, où se cotoient un délicieux bar à salade, ainsi que quelques plats chauds à base de viande ou végétariens. Lors de ma visite il y a quelques mois, la responsable des soins nous avait expliqué qu’au départ, la nourriture proposée était plutôt axée santé; mais au fil du temps, Ragdale Hall a remarqué que, si une partie de sa clientèle était là dans un esprit « détox/santé », une autre était plutôt portée sur le côté bon vivant et hédoniste du séjour. Donc, ce n’est pas dans ce spa que vous ferez une super détox alimentaire – puis n’oubliez pas qu’on est en Angleterre, hein… En dessert, buffet yaourts, fruits secs et fruits frais, ou bien un dessert du jour servi à table (en l’occurence un cheesecake qui avait l’air délicieux, mais que j’ai choisi d’ignorer courageusement).

Après un déjeuner aussi copieux, pas trop envie de tout de suite plonger dans l’eau. Alors nous nous prélassons un peu dans l’un des nombreux fauteuils et canapés d’une des multiples salles de repos. La décoration, toujours très « English countryside », a des tons qui varient selon les pièces. Les motifs des tissus sont hétéroclites, mais, choisis avec un goût sûr, ils se marient étonnamment bien entre eux. J’aime particulièrement les tons vert amande du Glass Greenhouse, ainsi nommé en raison des grandes baies vitrées qui permettent aux derniers rayons de soleil estivaux de nous réchauffer.

Il est maintenant temps pour moi d’abandonner mon chéri afin d’aller faire mes soins. En m’attendant, il va non seulement profiter des piscines dont je vais vous parler dans un instant, mais aussi de la Mind Gym, l’endroit idéal pour « park your man » comme nous l’avait indiqué notre hôtesse il y a quelques mois! Dans cette pièce à la décoration jeune et moderne, sont réunis jeux informatiques, de logique, d’adresse et de mots, ainsi que des livres. J’étais sûre que ça allait lui plaire ;-)

De mon côté, je me rends un peu à l’avance au Beauty Atrium, l’espace d’attente précédent l’accès aux soins. L’ambiance est très décontractée: profusion de plantes vertes, fauteuils en rotin garnis d’épais coussins, magazines et une belle lumière naturelle. Vous pouvez demander à discuter avec une esthéticienne afin de bénéficier d’une consultation avant de commencer vos soins, en cas de demande spécifique. Pour ma part, j’ai des soins assez simples au programme (un massage du corps et un soin visage basique), donc j’attends sagement qu’on m’appelle. Une esthéticienne souriante, répondant au prénom exotique de Mikken, vient me chercher et s’enquiert de la prononciation exacte de mon nom tout en me dirigeant vers la cabine de soin.

Le massage de Mikken atteint un bon équilibre entre un « deep tissue massage » (de type sportif, donc plus douloureux que relaxant) et des papouilles d’esthéticiennes françaises (rien contre elles, bien au contraire! mais il faut savoir que la législation au sujet des « massages » en France est telle que cette profession est sensée se cantonner à des « modelages », qui, le plus souvent, se résument à des caresses apppuyées). Mon esthéticienne me demande, à chaque changemente de position ou autres, si je me sens à l’aise, si je n’ai pas trop froid, etc. Très prévenante, très Ragdale Hall. La salle, quant à elle, est clairement plus spacieuse que ce à quoi on a l’habitude dans la plupart des instituts de beauté. Il y a une grande baie vitrée, cachée par un store vénitien évidemment fermé. A la fin de mon massage, je ne peux m’empêcher de l’ouvrir pour apercevoir la placide campagne anglaise avant de retourner au Beauty Atrium.

J’ai un peu de temps avant mon second soin, mais pas assez pour commencer une autre activité. Alors je fais un tour rapide dans une des boutiques du spa, celle de produits de beauté, évidemment! Je ne suis pas fan de la déco, un peu veillotte, mais trouve la sélection assez sympa. Il y a évidemment les marques utilisées lors des soins: Clarins, Elemis et Decléor qui sont les marques star; mais également Leighton Denny, marque utilisée pour les manucures et pédicures; mais aussi quelques petites marques de niche / semi-naturelles et des accessoires. Le spa est équipé de deux autres magasins: une « Boutique » axée sur les vêtements et accessoires, et un « Gift Shop » qui, comme son nom l’indique, propose divers articles à offrir du type déco etc. A mon avis, pas la peine de s’y attarder, mais ça peut occuper entre deux soins si on n’a pas le temps d’aller faire autre chose.

Pour mon soin du visage, une autre esthéticienne vient me chercher au Beauty Atrium. Lors de la réservation de mon soin, j’ai demandé que la marque utilisée soit Elemis, car je n’ai jamais testé cette marque britannique réputée, n°1 de l’esthétique au Royaume-Uni mais inconnue par chez nous. Une fois installée, l’esthéticienne me pose des questions sur mon type de peau, ma routine beauté etc. A ses réactions, je sens qu’elle n’a pas l’habitude de recevoir des clientes aussi pointues que moi – j’ai l’impression que les gens qui se rendent à Ragdale Hall sont plutôt dans une approche détente, moins « technique » que dans les instituts de beauté.

Le soin dont je bénéficie cette fois est plutôt simple: nettoyage, gommage, masque, massage du visage, des épaules et des mains/avant-bras, puis application d’un trio sérum / contour des yeux / hydratant. Avant le début du soin, j’ai demandé à l’esthéticienne de me parler des produits qu’elle utilisait, et, quand elle a commencé le gommage, je lui ai précisé qu’il fallait qu’elle insiste particulièrement sur mon nez et mon menton. Je pense qu’il est bon de rappeler qu’une esthéticienne peut certes observer votre peau elle-même, mais qu’il ne faut pas hésiter à la guider afin d’avoir ce que vous, la cliente, voulez (plutôt que d’en ressortir mécontente car elle n’a pas réussi à « deviner » ce que vous vouliez). Une bonne esthéticienne fera toujours de son mieux pour légèrement customiser votre soin, afin qu’il réponde à vos attentes. La mienne s’est parfaitement exécutée et je suis ressortie avec une peau éclatante, rebondie et ultra-douce. J’ai particulièrement aimé les fragrances de certains produits Elemis, comme celle du Balancing Lime Blossom Cleanser, à la fois fraîche et raffinée. A la fin du soin, l’esthéticienne a soigneusement noté les produits utilisés mais je lui ai rapidement fait comprendre que ça irait pour aujourd’hui dans la mesure où chez moi c’est Sephora (enfin, pour elle j’ai dit « le rayon skincare de Boots » histoire qu’elle comprenne). Elle a donc arrêté son discours commercial aussitôt et m’a raccompagnée à l’Atrium.

Enfin est venu le temps de profiter de ce qui m’avait impressionnée le plus lors de ma visite: la partie Thermal Spa, composée de 12 sections! Les voici en détail:

  • Deux piscines couvertes (25m et 12m) dédiées à la nage, avec une petite partie équipée de jets massants (épaules, pieds et lombaires), d’un jacuzzi, d’une cascade, et d’un sauna mixte attenant.
  • Une piscine « sportive » dont je vous ai parlé plus haut, dédiée à l’aquagym, et équipée de « machines » de sport aquatiques… je ne savais même pas que ça existait!
  • Un large espace détente, occupé par des fauteuils en rotin de formes variées, de confortables transats, de grandes plantes vertes et de fontaines à eau.
  • La Candle Pool: une piscine façon caverne, éclairée par des bougies, et décorée d’un ciel « étoilé »; le silence absolu y est de rigueur.
  • La piscine à remous (eau chaude): on passe à volonté de l’intérieur à l’extérieur et vice-versa, afin de profiter de multiples buses de massage et des cascades de puissances variées. J’adore ce genre de piscines, en été comme en hiver.
  • La Thought Zone: une pièce décorée de mosaïque, où passent de la musique relaxante et des images de nature; j’ai apprécié repasser par cette pièce régulièrement entre deux lieux humides/chauds afin de me détendre.
  • La Colourflow Cave: une sorte de hammam parfumé au jasmin et à la camomille, au milieu duquel jaillit une fontaine colorée.
  • Le Volcanic Salt Bath: en basalte et ardoise, cette pièce est aussi dans l’esprit hammam, mais avec un air salé et parfumé à l’eucalyptus.
  • La Scented Room: rien de spécial en termes d’humidité ou de chaleur, simplement une pièce aux matières naturelles et aux couleurs chaleureuses, où sont diffusées des senteurs de plantes et de fleurs.
  • Le Rose Sauna: un sauna à la scandinave, sauf que même les claustrophobes vont pouvoir apprécier car un des murs a été remplacé par une baie vitrée donnant sur la piscine extérieure.
  • L’Experience Shower: une douche avec deux options: une brume fraîche, ou une pluie tropicale; je n’ai essayé que la seconde, qui était accompagnée d’une senteur façon fruits exotiques.
  • La Cave Shower: une douche comme nichée dans une grotte, où l’eau coule de manière irrégulière comme si vous vous retrouviez sous un orage – bruits de tonnerre et illuminations comprises.

Bref, il y a largement de quoi faire si vous voulez tout tester sans vous presser. A la fin, nous avons passé un peu de temps à l’extérieur afin de profiter des derniers rayons de soleil de la journée. Ragdale Hall dispose de nombreux espaces extérieurs, équipés de chaises, tables, transats etc – le tout très bien entretenu, savoir-faire du jardinage à l’anglaise oblige.

L’heure de notre départ approche. Pendant que mon chéri s’occupe du check-out, je m’installe dans le Gloss Lounge, une des confortables salles attenantes à la réception. Là encore, une déco très British, très soignée, et de beaux livres pour patienter. Il y a également une superbe cheminée – j’aimerais bien revenir cet hiver rien que pour la voir allumée ;-)

Et vu le beau temps qui n’en finit plus, nous décidons d’aller attendre notre taxi à l’extérieur du bâtiment, afin de profiter du jardin, très beau également de ce côté: pelouse soigneusement entretenue, petit étang, transats et même balançoires… Nous avons profité de Ragdale Hall jusqu’à la dernière minute!

Le site de Ragdale Hall est une mine d’information, tout y est – des formules séjour, en passant par les forfaits à la journée  (de £69 à £185) ou encore la liste détaillée des soins.

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Vous connaissez mon attachement au Cleanse & Polish Hot Cloth Cleanser de Liz Earle, un nettoyant à la fois doux et ultra-efficace. Si ce n’est pas le cas, ou que vous ne connaissiez pas cette marque, je vous conseille de faire un tour sur ce billet où je vous racontais, il y a déjà deux ans et demi, le début de mon histoire d’amour avec Liz Earle.

Vous connaissez aussi l’obsession des Britanniques pour tout ce touche aux oeuvres caritatives. Cela concerne tous les secteurs d’activités, y compris la beauté, comme je vous l’avais expliqué ici. Tout récemment, Liz Earle a emboîté le pas à tous ces généreux entrepreneurs, et s’est associée au Prince’s Trust, l’association caritative du Prince Charles, destinée à aider les jeunes sans emploi à monter leur petite entreprise ou à simplement retrouver un travail. Plus précisément, sa démarche s’inscrit dans la nouvelle campagne de l’association, intitulée « Tomorrow », où 6 bénéficiaires du Prince’s Trust sont parrainés par des marques connues afin de donner des ailes à leurs projets. En retour, la marque et le bénéficiaire s’engagent à travailler ensemble sur un produit dont une partie du prix est reversée à l’association. Bref, un cercle vertueux et une bien belle idée!

Une créatrice de mode excentrique, un photographe en vogue, un chef cuisinier à la tête d’une chaîne de restaurants, une décoratrice d’intérieur et, donc, Liz Earle, ont mis la main à la pâte sur un projet chacun. Liz a travaillé avec Rebecca, une jeune femme de 25 ans qui, après de nombreuses galères (sortie précoce du circuit scolaire, licenciements en série, problèmes de logement), a fait appel au Prince’s Trust pour monter son petit salon de manucure et d’extensions de cils à Doncaster, dans le nord de l’Angleterre.

Dans la vidéo ci-dessous, Liz Earle nous explique pourquoi elle a choisi de travailler avec Rebecca:

Le fruit de ce travail à quatre mains: une édition limitée du célèbre Cleanse & Polish Hot Cloth Cleanser. Ce que ce produit a de différent par rapport à la version originale:

  • £2 sont reversés au Prince’s Trust pour chaque pièce vendue (£19.75 le flacon-pompe de 150ml)
  • Le packaging a été revu pour l’occasion, avec non seulement le logo du Prince’s Trust, mais également un coloris différent (blanc argenté au lieu de vert) et des volutes roses et mauves
  • Un extrait de pétales de roses et de l’huile essentielle de lavande ont été ajoutés à la formule.

En tant que fan de la version originale, j’ai été ravie quand la marque a proposé de m’envoyer ce produit à essayer. La texture et l’efficacité sont exactement la même. Mais l’apport de rose et de lavande est vraiment intéressant. D’abord, cela change un peu, ce qui intéressera particulièrement les addicts de la version originale. Deuxièmement, la senteur de rose et de lavande pourra plaire à celles qui n’étaient pas forcément fans de l’odeur d’eucalyptus du produit originel. Enfin, Liz Earle nous explique que la rose et la lavande ayant des propriétés relaxantes, cette édition limitée est particulièrement recommandée pour une utilisation le soir.

Bref, moi je suis plutôt emballée et vous conseille chaudement ce produit. Si vous êtes déjà accros à la version originale, voici une bonne occasion de varier les plaisirs tout en faisant une bonne action. Si vous ne connaissiez pas encore ce produit génial, n’hésitez pas à commencer avec cette édition limitée histoire d’assortir votre découverte beauté d’un geste de générosité! Mais dans tous les cas, dépêchez-vous: dès l’annonce de la mise en ligne de ce produit la semaine dernière, les messages Facebook sur la fanpage de Liz Earle du genre « Ca y est, je l’ai acheté! » ou « Moi j’en ai pris deux d’un coup! » ont fusé…

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Vendredi 31 août, le Royaume-Uni se remémorait un évènement douloureux: la mort de la princesse Diana, il y a 15 ans déjà, en 1997. Je ne me souviens plus très bien des circonstances dans lesquelles j’avais appris la nouvelle, mais je me souviens en revanche parfaitement du sentiment d’incrédulité suivi de tristesse comme lors d’autres grands évènements qui m’ont particulièrement émue, tels la mort de François Miterrand ou les attentats du 11 septembre.

Princess Diana comme on l’appelle le plus souvent ici, a laissé un souvenir encore très vivace dans la mémoire des Britanniques. Et on ne plaisante pas avec. Car si les sujets de la Reine Elizabeth ont beaucoup d’humour, et rient d’absolument tout (de la Seconde Guerre mondiale à la pédophilie), on ne plaisante pas avec Diana. Un de mes humoristes préférés, très caustique (il s’appelle Frankie Boyle et Stéphane Guillon est un Bisounours à côté), a un jour glissé une blague sur le mémorial de Diana situé à Hyde Park – en VF ça donne quelque chose du genre: « C’est quand même assez ironique que le mémorial de Diana ait une forme de circuit automobile, vous ne trouvez pas? ». Le public avait, juste avant, ri aux éclats à une blague sur un sujet ultra-sensible (type camps de concentration). Mais quand il était question de Diana, il y a eu un mélange de silences gênés, de rires discrets et de « oooooooh » réprobateurs. Sacrés Anglais!

Si les ardeurs mercantiles sont beaucoup moins vivaces que celles autour du Jubilée de la Reine ou des Jeux Olympiques, de nombreux articles et émissions de télévision reviennent sur cet évènement qui a marqué chaque Britannique. Côté beauté, j’ai lu une interview intéressante de Mary Greenwell, dernière maquilleuse officielle de Diana, qui revient sur quelques-uns des secrets de beauté de la Princesse disparue.

Mais avant, juste deux mots sur Mary Greenwell. Je n’avais jamais entendu son nom auparavant, mais elle s’avère être une grande make-up artist. Britannique, elle décide de s’installer à Los Angeles après un road trip aux Etats-Unis, dans les années 1970. Elle se fait embaucher dans une boutique de maquillage réputée et une de ses premières clientes est une adolescente de 14 ans qu’on lui a demandé de mettre en beauté avant une séance photo – une certaine Brooke Shields. La carrière de Mary décolle rapidement suite à cet épisode, et au milieu des années 1980 elle rentre au Royaume-Uni où elle travaille pour Cindy Crawford ou Christy Turlington et est régulièrement appelée par Vogue pour les maquillages des couvertures. Lisa Eldridge a travaillé avec elle au tout début de sa propre carrière aux Fashion Weeks de Londres et Paris et la considère comme une de ses plus grandes inspirations – et ce que dit Lisa Eldridge est parole d’Evangile.

Mary Greenwell devient la make-up artist officielle de Diana peu avant sa mort. Jusqu’à cette rencontre, Diana arbore un affreux trait de crayon bleu vif à l’intérieur de l’oeil, dans la lignée des mascaras et autres fards de la même teinte, so eighties. L’en débarrasser est la première chose que fit Mary et c’est plutôt une bonne idée:

Mary se souvient que Diana faisait très attention à sa peau. Elle ne sacrifiait jamais au rituel nettoyant-lotion-hydratant, deux fois par jour. Elle n’allait jamais se coucher avant de s’être démaquillée, et prenait soin d’avoir une peau parfaitement nettoyée avant de passer par la case maquillage. Mary lui rappellait toujours de bien faire attention à appliquer le mascara dès la racine des cils – crucial lorsqu’on a des cils blonds.

Diana était parfaitement consciente que sa peau était son atout beauté numéro 1 – regardez cette magnifique photo d’elle, plus jeune, quel joli teint d’English Rose! Pour en préserver la fraîcheur et la pureté, Mary lui a recommandé de sensiblement diminuer sa consommation d’alcool (ça a son importance pour une Anglaise!) et de de mener une vie plus saine où sommeil équilibré et exercice physique avaient une place essentielle.

Avant la disparition du crayon bleu sur la muqueuse, Diana avait apparemment une routine maquillage très monotone. Mais la photo ci-dessous, signée Patrick Demarchelier, et première pour laquelle Mary Greenwell a exécuté le maquillage, a achevé de convaincre Diana qu’il était temps de bousculer un peu ses habitudes.

Mary a également aidé Diana à comprendre qu’il ne fallait pas sous-estimer le pouvoir du maquillage et de la coiffure. Ce changement d’attitude a certainement aidé Diana à adopter un look plus moderne et à lui donner une plus grande confiance dans son apparence physique.

Et vous, quels souvenirs gardez-vous de Princess Diana? Aimez-vous son look vestimentaire et son maquillage? Ou préférez-vous celui de Kate Middleton?

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