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Archive for the ‘Produits’ Category

Il y a un peu plus d’un an, une de mes marques britanniques chouchou, Liz Earle, se lançait dans le maquillage. Timidement d’abord, avec un produit à mi-chemin entre le soin (ses racines) et le véritable maquillage: une crème teintée. Au cours de l’évènement de lancement bloggueuses, mes consoeurs et moi-même avons bien sûr voulu savoir s’il y aurait une suite dans cette direction. Ce à quoi Liz nous a répondu sans détour que oui, plusieurs produits seraient bientôt lancés, dont les formules étaient en cours de finalisation. Elle nous avait d’ailleurs confié porté plusieurs de ces produits sur son visage à ce moment-même.

Sans surprise, il y a quatre mois, 9 produits (et 3 pinceaux) ont suivi, principalement axés sur le teint (mais…. pas de fond de teint!) – je vous avais parlé en détail du Healthy Glow Cream Blush que la marque m’avait grâcieusement offert. J’avais déploré une gamme encore trop partielle à mon goût, où le catalogue ‘lèvres’ se résumait à une ligne de brillants à lèvres peu colorés.

Et cet été, voilà que je reçois un blush poudre, mais également deux nouveautés: une poudre bronzante, puis un rouge à lèvres. Lancés début septembre, ils font partie de la troisième partie de la gamme Liz Earle Colour qui comprend:

  • Teint : Signature Foundation (fond de teint liquide en 9 teintes), Perfect Finish Powder Foundation (fond de teint poudre en 7 teintes), Natural Finish Pressed Powder (poudre pressée en 7 teintes), Natural Glow Bronzer (1 teinte de poudre bronzante, dont je vais vous parler dans ce billet)
  • Yeux : Signature Eye Colour (fard à paupières poudre en 20 teintes), Brow Pencil (crayon pour les sourcils en 2 teintes)
  • Lèvres : Signature Lip Colour (rouge à lèvres en 19 teintes), Lip Pencil (crayon contour des lèvres en 5 teintes)
  • Accessoires : Foundation Brush, Eye Colour Brush, Blend & Contour Brush, Brow & Eyeliner Brush, Slanted Tweezer (pince à épiler), Pencil Sharpener (taille-crayon)

Le point sur la gamme Liz Earle Colour

Avant de passer en revue les 3 produits que j’ai testés récemment, faisons le point sur cette gamme bien augmentée depuis mon dernier billet:

Sur le segment Teint, Liz Earle Colour couvre tous les besoins basiques: crème teintée, fonds de teint en galéniques liquide et poudre, poudres en version libre et compacte, blushes en textures poudre et crème, deux sortes de correcteurs (un longue tenue, et un réflecteur de lumière plus léger) ainsi que l’indispensable poudre bronzante. Le lancement du fond de teint liquide est bienvenue, dans la mesure où il s’agit à mon sens de la colonne vertébrale de toute gamme teint. D’ailleurs, les nouveaux produits teint ont plus de nuances que les précédents – j’applaudis, tout comme l’astucieuse grille des teintes, vous permettant d’associer harmonieusement fond de teint, poudre et correcteur. Il est aussi intéressant de noter que, pour une marque qui débute dans le maquillage, Liz Earle est tout de même allée assez loin dans le détail, avec deux types de correcteurs et deux textures de blushes. En revanche, quitte à pousser aussi loin, pourquoi ne pas être allée jusqu’à ajouter une ou plusieurs base(s) de teint ainsi qu’un illuminateur? Peut-être pour de prochains lancements?

Côté Yeux, je déplorais auparavant l’absence de fards à paupières et je dois dire qu’avec une ombre poudre en 20 teintes, je ne peux plus me plaindre! Ce produit s’ajoute au mascara et à la base mascara, au crayon pour les yeux et au nouveau crayon pour les sourcils. Je suis impressionnée par le nombre de teintes du fard à paupières poudre, mais aussi par l’astuce d’avoir ajouté un crayon pour les sourcils – les sourcils faisant l’objet d’une attention grandissante, les produits dédiés qui apparaissaient presque superflus jadis, sont maintenant indispensables à toute marque de maquillage. Je ne comprends toujours pas l’intérêt de la base mascara, si ce n’est peut-être de tenter de séduire les femmes ne portant pas de mascara (si tant est qu’elle soit transparente et non blanche). Encourageons tout de même Liz à ajouter un eyeliner à sa gamme Yeux – si elle arrive à nous sortir prochainement une version gel directement (peut-être un défi vu les contraintes de formulation naturelle?), elle m’aura clairement conquise sur cet axe.

Sur l’axe Lèvres, je suis ravie de pouvoir enfin trouver un rouge à lèvres chez Liz Earle Colour. Bien sûr, le gloss lancé en mars était une bonne idée, mais lancer celui-ci avant le premier aurait eu plus de sens selon moi. Bonne idée le crayon à lèvres afin de faire monter le panier moyen – d’autant qu’il est à £11, ce que je trouve tout de même cher.

Très maline cette gamme d’Accessoires pour permettre aux Liz Earle-addicts de se faire une trousse maquillage entièrement aux couleurs de leur marque favorite! Si les prix sont raisonnables par rapport à d’autres marques, il va peut-être se révéler difficile de convaincre les néophytes en maquillage d’investir dans tout cet attirail. Mais au moins, on ne peut pas dire que la ligne ne soit pas complète.

Dans l’ensemble, comme je l’ai détaillé axe par axe, je trouve la gamme désormais plutôt complète: elle couvre tous les besoin basiques, et quelques autres un peu plus niche – tels la base mascara, le blush crème, la crème teintée ou la gamme de pinceaux. Je doute que tous génèrent des ventes significatives pour la marque, mais je comprends la tactique: permettre à quiconque le souhaite, de « Lizearler » le plus possible son vanity. Dans la mesure où la marque a une fanbase très fidèle, faite d’un noyau dur de clientes qui ne semblent acheter presque que du Liz Earle du gel douche au nettoyant visage, c’est plutôt malin.

Un dernier point qu’il me faut mentionner: TOUS les produits ont leur vidéo de présentation résumant les bénéfices produit. Quand je dis TOUS, cela inclue même… le taille-crayons! Mais enfin Liz, je veux bien comprendre que tu sois une perfectionniste et une jusqu’au-bout-iste, qu’il n’y ait jamais une faute d’orthographe dans tes textes, que chaque produit a quantité de visuels détaillés qui lui sont associer mais… une vidéo pour présenter ton taille-crayon? Bon, à côté de ça, la marque a également développé des tutoriaux vidéo expliquand comment utiliser les produits principaux, ainsi que d’autres vous permettant de créer différents looks (une blonde trentenaire, une femme mure aux cheveux blancs, une jeune femme à la peau foncée – Liz Earle sait ratisser large) à l’aide de plusieurs produit. Je vous laisse découvrir tout ça sur la chaîne YouTube de la marque.

 

L’intermède « marketeuse-emmerdeuse »

Je vous ai déjà fait état des manques axe par axe ci-dessus, mais je pense qu’il y a deux autres « peut-mieux-faire » transversaux à tous ceux-ci.

Premièrement, on n’a pas de produit qui se démarque vraiment, qui soit véritablement novateur vis-à-vis de la concurrence. Certes, on a des choses un poil niche comme mentionné ci-dessous mais… est-ce suffisant pour attirer des personnes qui ne connaissaient pas Liz Earle auparavant? Ou alors, la stratégie de la marque est-elle uniquement d’attirer par la catégorie où elle propose des produits de rupture, c’est-à-dire le soin, et d’utiliser la gamme de maquillage pour augmenter le panier moyen tout en minimisant les visites de ses clientes chez d’autres marques? Il est intéressant de se souvenir que ce que je viens de décrire était, jusqu’à il y a quelques années, le cheminement adopté par la marque américaine Clinique (groupe Estée Lauder): le maquillage était presque plus un nice to have qu’autre chose, avec des produits assez basiques en-dehors de ses fonds de teint – mais qui séduisaient quand même les fans de la marque et autres allergiques aux parfums. Mais dernièrement, Clinique a décidé de ne plus autant négliger son offre make-up, en proposant de véritables innovations hors du teint, tels les fameux Chubby Stick qui ont défrayé la chronique. Car entre temps, le regard de la marque sur le maquillage avait sensiblement changé: Clinique avait compris que cette catégorie, avec son approche colorée et ses prix plus abordables que ceux de ses sérums aux actifs sophistiqués, était le moyen d’attirer une clientèle plus jeune – sans oublier les marges plutôt sympathiques. Sera-ce la phase 2 de Liz Earle Colour?

Mon deuxième point est lié à ce petit manque d’originalité, mais menace en revanche l’expansion potentiellement limitée du catalogue dans le futur. Je m’explique avec un exemple sur le Teint, et plus précisément le Fond de Teint. Les deux variantes existantes sont ultra-fonctionnelles: une version liquide et une version poudre estampillées « for all skin types » (pour tous types de peau). Du coup, dans quelle direction aller pour le prochain lancement fond de teint? Un fond de teint anti-âge? Mais la cliente âgée par forcément pigeonne pourrait répliquer: « Il est déjà très bien mon Signature Foundation, je n’ai pas besoin de votre nouveau produit plus cher! ». Par conséquent, j’aurais, pour ma part, lancé un fond de teint certes basique, mais avec un bénéfice plus clairement identifiable – hydratant par exemple, puisque la marque est célèbre pour ses soins hydratants. Car autrement, il va y avoir deux solutions: soit il faudra déréférencer le Signature Foundation pour tous types de peaux et le remplacer par des produits plus spécifiques; soit il faudra faire du Signature Foundation l’entrée de gamme, et présenter les futurs lancements comme des produits un petit peu plus haut de gamme car plus spécialisés. Naturellement, on pourrait penser de prime abord que Liz Earle ne s’encombrera pas de telles subtilités histoire de coller à son image et de ratisser large: après tout, elle est connue pour son approche sans chichi, dont le nettoyant pour tous types de peau est l’archétype du genre. C’est ce que je pensais aussi, jusqu’à ce que l’augmentation du nombre de teintes des nouveautés maquillage, ainsi que la présence de ces produits que je qualifiais de « niche », me font penser que Liz a sans doute envie d’aller plus loin.

Sans doute que la résolution de ces deux points permettra d’éviter ce qui a tendance à guetter les marques soin qui ne prennent pas assez… soin, justement, de leur catalogue maquillage: le garder à niveau « nice to have » pendant tellement longtemps, qu’un beau jour quelqu’un au siège en vienne à se demander « Elle n’apporte pas grand-chose cette gamme avec ses centaines de références [chaque produit, dans chaque teinte existante] – et si on l’arrêtait? »… C’est ce qui est arrivé à Biotherm, Decléor et sans doute bien d’autres dont les noms ne me viennent pas tout de suite à l’esprit (si c’est votre cas, n’hésitez pas à déposer un commentaire!).

Le test

J’ai reçu trois produits dernièrement: Healthy Glow Powder Blush, Natural Glow Bronzer (tous deux sortis en mars) et Signature Lip Colour.

Commençons avec Healthy Glow Powder Blush (£16.50), qui n’est autre qu’un blush poudre, contenant de la vitamine E. Je l’ai reçu en même temps que la poudre bronzante, ce duo m’étant présenté comme mes « essentiels de l’été ».

Ce fard à joues est disponible en 7 teintes, les mêmes que le blush crème. La teinte qui m’a été envoyée s’appelle Nectar (06). Il s’agit d’un pêche rosé, légèrement nacré. Une sorte d’Orgasm de NARS en plus vif et plus rose. Côté packaging, on retrouve le look désormais habituel des produits Liz Earle Colour: lignes pures, couleur bleu nuit légèrement scintillant, forme ronde et plate comme pour le blush crème mais avec un diamètre plus large, et un miroir intégré.

Avant de tester le produit, j’ai eu deux appréhensions: je pensais soit que ça allait être trop vif, soit que ce coloris plutôt flashy était tellement peu Liz Earle qu’il s’agirait peut-être d’un produit avec peu de pigmentation. Eh bien laissez-moi vous le dire tout net: je suis une mauvaise langue, je m’étais trompée. Car la formule est très réussie: elle est bien pigmentée, mais permet d’y aller graduellement.

Au début, j’en mettais trop, habituée que j’étais à certains blush où il faut presque « gratter » le godet pour avoir assez de produit. Avec le Healthy Glow Powder Blush, j’ai dû réapprendre à y aller progressivement, en commençant par légèrement caresser le produit avec mon pinceau, puis à ajouter de la matière. Le produit s’estompe plutôt facilement, mais on est loin d’une texture type NARS étirable à l’infini: la texture reste très « poudre ». La tenue est correcte, mais sans plus. Ceci dit, je suis globalement satisfaite de ce produit, et trouve la teinte Nectar sympa comme tout. Si vous avez envie d’essayer ce blush, avez envie d’une teinte punchy mais ne savez pas trop vers laquelle vous tourner, je vous conseille d’essayer celle-ci, qui peut aller à de nombreuses carnations – pourvu que l’on applique la quantité adéquate. C’est d’ailleurs la teinte utilisée sur ce tutorial vidéo (il y a une erreur dans la vidéo: la maquilleuse parle de la teinte 5 mais il s’agit bien de la 6):

Passons maintenant au Natural Glow Bronzer (£19.50), une poudre de soleil disponible en une seule teinte. La formule contient de la vitamine E, de la bourrache et de l’avocat. Il est à noter qu’elle est légèrement (et naturellement) parfumée – la senteur me rappelle vaguement celle de l’Huile Prodigieuse de Nuxe, mon indispensable des soirées de vacances!

Peu irisée, la teinte tire plus vers le brun que vers le orange, ce qui m’a tout de suite rassurée – j’utilisais de moins en moins ma Lancôme pour cette raison précisément, mon teint de plus en plus clair au fil des ans (merci le soleil parisien puis londonien!) ne s’accomodant plus de teintes trop orangées. Le packaging suit le reste de la gamme, mais je dois avouer avoir eu un souci: le produit a dû mal supporter le transport, car lorsque j’ai ouvert le boîtier, le godet m’est tombé dans les mains. Par chance, pas un éclat sur la poudre elle-même, donc aucune salissure! Mais, lorsque j’ai voulu l’emporter en Turquie, n’ayant pas de colle forte sous la main, j’ai longuement hésité entre ne pas la prendre du tout, et trouver une solution de fortune – en l’occurence, j’ai déniché une fine houpette qui faisait parfaitement tampon entre le godet de poudre et le miroir du boîtier!

Je ne me sentais pas d’utiliser ce produit avant d’avoir bronzé un minimum. Je l’ai donc utilisé quotidiennement pendant mes vacances, dès que mon teint eût bénéficié d’un premier jour de vrai soleil. Et j’ai été absolument ravie de la teinte: elle s’harmonisait parfaitement avec mon bronzage, et il était très facile de forcer peu à peu l’intensité au fur et à mesure que mon bronzage se développait. Appliquée au kabuki sur l’ensemble du visage, elle m’offrait un teint légèrement unifié et doré à souhait. En revanche là encore, la tenue pèche un peu, surtout sur ma peau mixte.

J’aime beaucoup le tutorial vidéo sur ce produit, car il tente, de façon très diplomate, de rappeler à la clientèle principale – des Anglaises à la peau claire – qu’il est peu naturel de se couvrir visage et cou entiers de poudre bronzante quand on a le teint naturellement pâle. La maquilleuse utilise un modèle au teint typiquement anglais et conseille d’y aller mollo. Les astuces sur l’utilisation au niveau des paupières et des clavicules sont également intéressantes:

Et maintenant, venons-en au produit que j’avais le plus hâte de tester: Signature Lip Colour, un rouge à lèvres disponible en 19 teintes. Il fait partie du troisième volet de lancements sous la ligne Liz Earle Colour. La formule est enrichie en vitamine E, huile d’avocat et beurre de karité.

Côté teinte, il y en a pour tous les goûts. Du corail, du rouge, beaucoup de rose bien sûr, mais aussi des mauve et quelques teintes plus soutenues, une bonne idée pour celles qui ont envie de sortir des sentiers battus ou qui ont la peau foncée. Pour ma part, j’ai reçu la teinte Heather (17). Il s’agit d’un rose bruyère (« heather »), c’est-à-dire une sorte de vieux rose, tirant un peu sur le mauve, avec une point de brun. En résumé, une couleur passe-partout, qui aura un rendu soutenu sur les peaux les plus claires, mais très naturel sur des peaux plus mates comme la mienne. Le packaging est assez sophistiqué: on retrouve le logo de la marque jusque sur le raisin, ainsi que sur le tube métallique et sur le haut du bouchon – on frôle le too much.

Ce que j’aime le plus dans ce rouge à lèvres est sa texture. C’est un bonheur à appliquer, vraiment! On dirait un baume à lèvres, le côté gras en moins. La texture glisse toute seule sur les lèvres, elle est onctueuse et réconfortante. Il existe différentes textures selon les teintes – qui, malheureusement, ne sont pas clairement identifiées dans le nom de la teinte, mais vous pouvez trouver cette info sur la description détaillée de chacune d’entre elles. Celle de mon Heather est légèrement nacrée et assez transparente, un peu comme un ColorBurst Lip Butter de Revlon, mais un peu moins brillante. Ceci, associé au côté passe-partout de cette teinte (car ne tirant ni trop vers le chaud, ni vers le froid), fait de ce rouge à lèvres mon nouvel indispensable, celui que je peux transporter dans mon sac et utiliser au cours de la journée, peu importe ma tenue ou l’occasion. Attention, en raison de la texture confortable, la tenue, là encore, n’est pas extraordinaire (bien que je n’ai essayé que sans crayon). Je ne vous mets pas le lien vers la video car elle n’a aucun intérêt – elle a le mérite d’exister pour les personnes ne sachant pas appliquer un rouge à lèvres, mais je doute que ce soit le cas de mes lectrices… enfin j’espère ;-)

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Vous connaissez mon attachement au Cleanse & Polish Hot Cloth Cleanser de Liz Earle, un nettoyant à la fois doux et ultra-efficace. Si ce n’est pas le cas, ou que vous ne connaissiez pas cette marque, je vous conseille de faire un tour sur ce billet où je vous racontais, il y a déjà deux ans et demi, le début de mon histoire d’amour avec Liz Earle.

Vous connaissez aussi l’obsession des Britanniques pour tout ce touche aux oeuvres caritatives. Cela concerne tous les secteurs d’activités, y compris la beauté, comme je vous l’avais expliqué ici. Tout récemment, Liz Earle a emboîté le pas à tous ces généreux entrepreneurs, et s’est associée au Prince’s Trust, l’association caritative du Prince Charles, destinée à aider les jeunes sans emploi à monter leur petite entreprise ou à simplement retrouver un travail. Plus précisément, sa démarche s’inscrit dans la nouvelle campagne de l’association, intitulée « Tomorrow », où 6 bénéficiaires du Prince’s Trust sont parrainés par des marques connues afin de donner des ailes à leurs projets. En retour, la marque et le bénéficiaire s’engagent à travailler ensemble sur un produit dont une partie du prix est reversée à l’association. Bref, un cercle vertueux et une bien belle idée!

Une créatrice de mode excentrique, un photographe en vogue, un chef cuisinier à la tête d’une chaîne de restaurants, une décoratrice d’intérieur et, donc, Liz Earle, ont mis la main à la pâte sur un projet chacun. Liz a travaillé avec Rebecca, une jeune femme de 25 ans qui, après de nombreuses galères (sortie précoce du circuit scolaire, licenciements en série, problèmes de logement), a fait appel au Prince’s Trust pour monter son petit salon de manucure et d’extensions de cils à Doncaster, dans le nord de l’Angleterre.

Dans la vidéo ci-dessous, Liz Earle nous explique pourquoi elle a choisi de travailler avec Rebecca:

Le fruit de ce travail à quatre mains: une édition limitée du célèbre Cleanse & Polish Hot Cloth Cleanser. Ce que ce produit a de différent par rapport à la version originale:

  • £2 sont reversés au Prince’s Trust pour chaque pièce vendue (£19.75 le flacon-pompe de 150ml)
  • Le packaging a été revu pour l’occasion, avec non seulement le logo du Prince’s Trust, mais également un coloris différent (blanc argenté au lieu de vert) et des volutes roses et mauves
  • Un extrait de pétales de roses et de l’huile essentielle de lavande ont été ajoutés à la formule.

En tant que fan de la version originale, j’ai été ravie quand la marque a proposé de m’envoyer ce produit à essayer. La texture et l’efficacité sont exactement la même. Mais l’apport de rose et de lavande est vraiment intéressant. D’abord, cela change un peu, ce qui intéressera particulièrement les addicts de la version originale. Deuxièmement, la senteur de rose et de lavande pourra plaire à celles qui n’étaient pas forcément fans de l’odeur d’eucalyptus du produit originel. Enfin, Liz Earle nous explique que la rose et la lavande ayant des propriétés relaxantes, cette édition limitée est particulièrement recommandée pour une utilisation le soir.

Bref, moi je suis plutôt emballée et vous conseille chaudement ce produit. Si vous êtes déjà accros à la version originale, voici une bonne occasion de varier les plaisirs tout en faisant une bonne action. Si vous ne connaissiez pas encore ce produit génial, n’hésitez pas à commencer avec cette édition limitée histoire d’assortir votre découverte beauté d’un geste de générosité! Mais dans tous les cas, dépêchez-vous: dès l’annonce de la mise en ligne de ce produit la semaine dernière, les messages Facebook sur la fanpage de Liz Earle du genre « Ca y est, je l’ai acheté! » ou « Moi j’en ai pris deux d’un coup! » ont fusé…

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Me revoici après mon absence de la semaine dernière ! J’étais en Italie pour une dizaine de jours, où j’étais invitée à deux mariages. J’ai profité de mon séjour pour faire quelques achats beauté et fouiner un peu dans les parfumeries et boutiques locales – mais je vous en dirai plus dans le billet, promis depuis longtemps, sur le sujet.

Aujourd’hui, c’est avec une nouveauté concoctée par une de mes marques fétiches que je suis de retour : Liz Earle. J’ai récemment testé un blush de leur nouvelle gamme de maquillage Liz Earle Colour, lancée en mai dernier. Compte rendu…

Vous vous souvenez peut-être de ma revue détaillée de la crème teintée Sheer Skin Tint SPF 15, première incursion de Liz Earle dans le maquillage. Liz herself, présente lors des évènements bloggueuses organisés pour célébrer ce lancement, ne nous avait pas caché qu’elle avait dans ses cartons de nombreuses autres nouveautés maquillage, et qu’elle était d’ailleurs maquillée avec ceux-ci ce jour-là… quel teasing, n’est-ce pas?!

Après une bien longue attente, la suite de la ligne Liz Earle Colour est arrivée il y a quelques semaines. Fidèle à l’esprit de la marque, elle s’adresse à toutes celles qui veulent des produits de qualité, les plus naturels possible, faciles à utiliser et donnant un résultat naturel. Sont donc venus s’ajouter au Sheer Skin Tint SPF 15, de nombreuses références :

  • Teint : Perfect Fix Concealer (anticernes longue tenue, 7 teintes), Light Reflecting Concealer (le « Touche Eclat » par Liz Earle, 4 teintes), Natural Finish Loose Powder (poudre libre, 3 teintes)
  • Joues : Healthy Glow Cream Blush (sujet de ce billet, 7 teintes), Healthy Glow Powder Blush (version poudre, 7 teintes)
  • Yeux : Lash Care Intensifying Mascara Base, Lash Definition Smudgeproof Mascara (definition et tenue, 2 teintes), Eye Pencil (crayon, 3 teintes)
  • Lèvres: Sheer Lip Gloss (gloss transparent, 12 teintes)
  • Et aussi une collection de 3 pinceaux : Blush Brush, Powder Brush, Precision Brush

La gamme, assez complète, me semble présenter des avantages certains. Par exemple, j’aime le grand nombre de teintes pour certaines références, notamment le Perfect Fix Concealer (7), les deux fards à joues (7 aussi) ou encore le Sheer Lip Gloss (12). En revanche, je trouve certains produits presque superflus pour un nouveau lancement et pour une marque jouant la carte de la simplicité : deux types d’anticernes, deux textures de blushes, une base mascara… euh… really ?! Pourquoi ne pas avoir lancé plutôt un rouge à lèvres (peut-être plus approprié qu’un gloss vis-à-vis de la cible) ou encore un eye-liner liquide ?

Je devine là des restrictions techniques liées à l’éthique de la marque, qui veut utiliser un maximum d’ingrédients naturels. Mais ce qui me déçoit un peu ici, c’est que bien que n’étant pas particulièrement intéressée par « le naturel », j’avais trouvé la gamme de soins Liz Earle tellement bien foutue à tous les niveaux (nombre de références, textures, packaging…), que j’oubliais facilement qu’elle était sur ce créneau. Mais là, l’absence de certains produits essentiels à n’importe quelle marque de maquillage démontre à quel point ce segment est plus difficile à exécuter lorsqu’on privilégie les formulations naturelles. Dommage !

Passons maintenant au test du produit que la marque m’a offert grâcieusement: le Healthy Glow Cream Blush.

Comme le Sheer Skin Tint SPF15 et tout le reste des nouveaux produits Liz Earle Colour, le Healthy Glow Cream Blush est conditionné dans une jolie petite boîte en carton bleu nuit, très légèrement scintillant. A l’intérieur, un tout petit feuillet explique de façon très synthétique, d’une part, à quoi sert un blush (n’oublions pas que le cœur de cible de Liz Earle est très probablement constitué de femmes qui se maquillent peu voire pas), et, d’autre part, comment l’appliquer. A ce sujet, je trouve le conseil d’application intéressant : Liz Earle recommande d’appliquer le blush en suivant une forme de goutte, avec la pointe dirigée vers l’extérieur du visage.

Le boîtier lui-même est élégant et simple : rond et mince, très légèrement bombé sur le dessus, du même bleu subtilement scintillant de la boîte, et portant l’inscription « Liz Earle » en blanc.

A l’intérieur, bonne surprise, il y a un petit miroir sur la face supérieure. Sur la face inférieure on a évidemment à faire au blush, 2 g exactement. Et là, déjà, je tique : 2 grammes pour £16.50, ça fait £8.25 le gramme – j’ignore le prix du gramme de cocaïne ou d’or, mais, je ne sais pas vous, moi je trouve ça vraiment cher. A titre d’exemple, un blush crème M.A.C de 5,6 g est vendu £17.50. Alors oui, je sais qu’en matière d’éthique et d’ingrédients les adeptes de naturel auraient beaucoup à redire au sujet de M.A.C, mais, quand même…

Passée cette petite déconvenue, je prélève la texture au doigt – j’ai reçu la teinte Nude 03, que la marque décrit comme une subtile couleur abricotée / rosée, qui apporte une nuance chaude aux teints clairs à moyens.

Je suis agréablement surprise par la pigmentation assez intense, et aime beaucoup la consistance crémeuse et douce du blush.

A l’application, la texture se révèle aussi sophistiquée qu’un blush d’une marque de maquillage traditionnelle : elle s’étire facilement, et on peut aisément la travailler afin de l’estomper, ou en augmenter l’intensité en ajoutant graduellement du produit. Ci-dessous, je vous ai mis des photos (de piètre qualité, je sais…) du produit non estompé à gauche, puis estompé à droite.

J’ai testé ce produit dans deux circonstances. Avant mes petits séjours au soleil, sur une peau certes méditerranéenne, mais blanchie / grisouillée par le temps déprimant made in London. Puis au retour, après avoir fait le plein de vitamine D, sur une peau bronzée donc. J’ai constaté avec une grande satisfaction que cette teinte est, conformément à la description de la marque, assez versatile car elle était très jolie avant et après: sur peau claire, c’est le côté beige/nude qui ressortait, et sur peau bronzée c’était plutôt le côté pêche. Elle me fait penser, toutes proportions gardées, à une version plus sage (moins pailletée, moins rosée) du fameux Orgasm de NARS, voui voui !

Malheureusement, comme de trop nombreux blushes en texture crème, le Healthy Glow Cream Blush a une tenue médiocre sur ma peau mixte. Je pense que ce produit sera parfait pour les peaux sèches / matures (dont sont sans doute équipées les ménagères anglaises qui achètent les produits Liz Earle sur la chaîne de shopping télévisé QVC). Mais sur moi, même après avoir très légèrement poudré les contours, je ne vois quasiment plus aucune trace du Healthy Glow Cream Blush après le déjeuner. Dommage… D’ailleurs si vous connaissez un blush crème qui tient, n’hésitez pas à me donner vos conseils en commentaires !

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Nail Rock

Dimanche 22 avril – Après 40 mn de trajet, puis 1h15 de queue sous le soleil, la pluie, le vent puis encore la pluie, puis 40 mn de trajet encore, me voilà rentrée pour vous faire part de mes impressions sur un produit qui fait beaucoup parler de lui : le patch pour les ongles.

En France on a surtout ceux de Sephora. Outre-Manche, ce marché explose avec des marques étrangères ou britanniques comme Nailease ou encore Nail Rock. On trouve des vernis en patches un peu partout ici : chez Boots et Superdrug, en grands magasins, sur Internet et même dans certains magasins de vêtements comme TopShop.

C’est justement chez TopShop que j’ai craqué pour mes tous premiers patches. J’ai opté pour ce motif électrique et rock de la marque britannique Nail Rock.

Il y avait pas mal de choix au petit TopShop du centre commercial One New Change où je les ai achetés, je dirais 5 ou 6 motifs – mais ce n’est rien comparé à la pléthore de variétés que propose cette marque basée à Londres. Il y en a pour tous les goûts : monochrome métallique, pois, rayures, motif panthère ou encore drapeau britannique, parfait pour le Queen’s Jubilee…

Hier (enfin, avant-hier, puisque je publie ce billet lundi) je me suis enfin décidée à tester ce nouveau joujou. Ca se présente assez simplement. Dans l’emballage en carton rectangulaire et plat, vous avez une planche de 16 stickers. Pourquoi 16 me direz-vous ? Tout simplement pour vous faire une manucure complète et avoir quelques stickers en rab en cas de plantage. De plus, il y a différentes tailles, et cela permet à à peu près n’importe qui de trouver les patches qui conviennent à la taille et la forme de ses ongles, en théorie.

Avant de passer à l’application des patches, il y a trois étapes à suivre impérativement (dans l’ordre de votre choix). Premièrement, repousser les cuticules. Deuxièmement, polir la surface des ongles. Ces deux actions ont pour but de rendre l’ensemble de la surface de l’ongle parfaitement lisse. Troisièmement, il faut passer un coton imbibé de dissolvant AVEC acétone (attention, il ne faut pas utiliser de savon pour les mains entre cette étape et la pose des patches). Cette dernière étape a pour objectif de retirer toute trace ‘grasse’ de la surface de l’ongle. Ces trois étapes réunies ont un objectif commun : optimiser l’adhésion du patch sur l’ongle.

Il est maintenant temps de passer à l’application des patches. Le mode d’emploi précise qu’il faut éviter de toucher le cote adhésif du patch avec les doigts – cela ne semble pas évident de prime abord, mais est en fait assez facile : les patches sont vraiment longs, et, à moins d’avoir des griffes de Cruella, on peut tout à fait tenir le patch par le haut, ce qui facilite l’application.

Il y a ensuite une chose importante à garder à l’esprit lors du choix du patch pour chaque doigt : il faut mieux sélectionner un patch un peu trop petit plutôt qu’un peu trop grand. Car s’il est facile de ‘couper’ le patch en haut afin de l’ajuster à la longueur de l’ongle (j’en parlerai plus bas), il est en revanche très délicat d’ajuster la largeur.

Il faut ensuite poser le patch en commençant par le bas de l’ongle (cote cuticule donc). Une des clés d’un beau résultat et d’une meilleure tenue, est d’exercer une pression forte sur le patch, afin de renforcer son adhérence à l’ongle. J’ai également utilisé un bâtonnet de buis pour appuyer sur les côtés.

Enfin, il faut passer une lime douce à la perpendiculaire de l’ongle, afin de ‘couper’ ce qui dépasse de patch. Attention, si vous inclinez la lime, vous allez limer plus ou moins de patch (selon l’angle) que nécessaire ! Je pensais que ça serait l’étape la plus délicate, mais après l’avoir fait sur 2 ou 3 ongles, on prend facilement le coup. La vidéo ci-dessous est très bien faite :

Mais malheureusement, je me suis vite rendue à l’évidence : le résultat allait être tout sauf parfait.

D’abord, j’avais mal sélectionné les patches pour certains de mes ongles : j’avais en effet commis l’erreur de choisir des patches pile de la bonne largeur ou un chouilla trop larges. Du coup, après avoir tenté d’ajuster un peu la largeur à l’aide d’un coupe-ongle, j’ai abandonné afin de ne pas trop endommager le patch. Mais le résultat, c’est que le patch dépassait sur le côté de l’ongle – en plus d’être peu esthétique, cela veut dire que, le patch étant conçu pour adhérer à l’ongle et non à la peau, n’importe quoi (eau, produits cosmétiques – l’huile démaquillante en particulier n’a pas beaucoup plu à mes patches !) peut pénétrer sous le patch et en diminuer la tenue.

Ensuite, la surface de mes ongles est arrondie, et non plate comme les patches. De plus, ces derniers sont fabriqués dans une matière assez épaisse, qu’on ne peut pas plier à sa guise. Par conséquent, au niveau de la largeur, ils ont formé des petites ‘rides’, et au niveau de la longueur, ils n’étaient pas 100% collés au bout de l’ongle car ils n’en avaient pas bien pris la forme. En plus de la mauvaise tenue, cela a également l’inconvénient d’être peu esthétique…

Alors, bien sûr, de loin, ça en jette. Si vous ne zoomez pas sur la photo ci-dessus, vous risquez de trouver ca plutôt sympa. Mais si vous regardez de près, vous constaterez qu’on voit les conséquences des problèmes que j’ai décrits : mauvaise taille pour certains patches, petites pliures… Sur la photo ci-dessous vous pouvez également voir ce que j’entends par un manque d’adhésion au bout de l’ongle.

Mais la gêne n’est pas qu’esthétique : au niveau des ongles ou l’application n’a pas été une franche réussite, je sentais que j’avais quelque chose sur les ongles. Je précise que je ne porte jamais rien sur mes ongles a part du vernis – peut-être que les adeptes des faux ongles ne seraient pas importunées. Mais je dois avouer que le port de ces patches était insupportable : quand je lavais et essuyais mes mains, quand je m’habillais ou me déshabillais, quand je glissais la main dans une poche…

Et au bout de quelques heures, les patches les moins bien appliqués ont commencé à se décoller : pas très joli, ni confortable.

Cerise sur le gâteau : quand j’ai regardé le motif que j’ai choisi d’un peu plus près, j’ai remarqué que l’impression des petites vagues de couleur sur le fond noir n’est pas parfaitement nette, comme une impression pixellisée de mauvaise qualité.

Bref, un jour et demi après l’application, j’ai empoigné ma pince à épiler et j’ai tout retiré. La plupart des patches ont été faciles à enlever, mais ceux avec lesquels j’avais eu un peu plus de chance ont été un poil plus récalcitrants. Mais quel soulagement ! A note qu’après le retrait, mes ongles étaient comme desséchés – par conséquent, je conseille vivement de laisser les ongles ‘respirer’ pendant 24h après le retrait, et de profiter de ce laps de temps pour bien les hydrater à l’aide d’une crème ou d’une huile.

Pour résumer :

+++ Je conseille Nail Rock aux ‘nailistas’ ou à toutes celles qui ont envie de tester un look fun le temps d’une soirée. L’absence de temps de séchage, ainsi que la profusion de motifs tous plus sympas que les autres est clairement un atout si vous voulez arborer un look unique – je peux vous dire que dans le métro et surtout dans la file d’attente pour voter (forcement : que des Français), mes ongles ne sont pas passés inaperçus !

– – – En revanche, je déconseille fortement de porter ces patches plus de deux jours, a moins  d’être une pro de l’application des patches.

Je pense tester les patches de Nailease ou Sally Hansen par curiosité car j’aime bien le concept – mais j’espère que l’application sera plus facile et la tenue meilleure !

Nail Rock est disponible dans les grands magasins Debenhams, ainsi que dans les plus grands Boots, Top Shop, Miss Selfridges et River Island. A noter que le site officiel de la marque livre en Europe pour £5. La marque Nail Rock commercialise également des patches pour les lèvres ( ! ) ainsi que des ‘tatouages’ façon fards a paupières ou eye-liner.

Sur ce je vous souhaite une bonne soirée, et m’en vais de ce pas réfléchir au motif de nail art que j’arborerai au second tour ! A bientôt J

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Au Royaume-Uni, le vendredi Saint et le lundi de Pâques sont des jours fériés, et, conformément à notre tradition pascale, mon homme et moi sommes restés dans notre pays d’adoption pour mieux le connaître. Après le Pays de Galles la première année puis les Cornouailles la seconde, cette année fut celle du Lake District, une des régions les plus touristiques d’Angleterre. Parc national constellé de lacs (d’où son nom !), de montagnes, de jolies fermes-auberges et de moutons, c’est un des endroits les plus sauvages du pays … et le climat l’est tout autant : le vent et surtout la pluie nous ont tenu compagnie pendant la quasi-totalité du séjour… car comme nous disait ce matin un sauveteur arpentant en barque le magnifique lac d’Ennerdale par un temps particulièrement maussade, « Ici, c’est la région des lacs… Il faut bien les remplir ! » (ah l’humour anglais… !).

Mais, en bonne beauty-addict franco-londonienne, ce n’est pas parce que j’ai passé 4 jours dans une contrée reculée où les moutons sont plus nombreux que les habitants et le climat propice aux frisottis, que j’avais envie de leur ressembler ! Pour dompter ma crinière capricieuse, j’ai emporté le nouveau meilleur ami de mes cheveux, j’ai nommé le Tangle Teezer.

Ma première rencontre avec le Tangle Teezer date d’il y a quelques mois déjà. Ma coiffeuse s’est emparée d’un peigne à larges dents pour démêler ma chevelure  naturellement bouclée avant de passer à la coupe et au brushing. Mais elle a rapidement abandonnée devant le véritable sac de nœuds formé par mes cheveux après le long massage au bac. Cependant, elle ne s’est pas démontée pour autant : elle a sorti une drôle de brosse en plastique noir, qui ressemblait au genre de brosses en plastique de couleurs vives qu’on utilise parfois pour le pelage des animaux domestiques, ou pour les coiffures très courtes de ces messieurs. Elle se saisit donc de cette étrange brosse puis se mit à démêler mes cheveux, et je me suis rapidement rendue compte de l’aisance avec laquelle elle y arrivait ainsi que de l’absence de douleurs pour ma part ! Elle m’explique qu’il s’agit d’une brosse inventée par un Anglais qui s’appelle le Tangle Teezer et que c’est révolutionnaire; elle précise qu’elle utilise un modèle spécial salon mais qu’on peut trouver les versions grand public chez Boots pour une dizaine de Livres. Je garde le nom dans un coin de ma tête mais ne m’emballe pas pour autant : après tout, c’est le boulot d’un coiffeur que de coiffer facilement et rapidement, alors j’ai pensé que cela était notamment dû à ses compétences…

Deuxième rencontre il y a quelques mois, quand ma nouvelle responsable, dans mon précédent job, se rend dans le Leicestershire pour une réunion chez notre fournisseur de merchandising. Elle revient avec une drôle de brosse en plastique, mais plus compacte, et munie d’un couvercle. Elle brosse ses cheveux avec et me demande « Tu connais le Tangle Teezer ? C’est une brosse à cheveux que notre fournisseur fabrique, ça marche super bien ! ».Toujours dubitative face aux miracles beauté, je réplique : « Oui mais Chelsyee, toi tu as les cheveux tout lisses et tout doux, forcément ça marche sur toi ! » – « Essaie, tu verras ! » – petit temps d’hésitation de ma part, au bout duquel ma chef époussette soigneusement la brosse et me la tend « Vas-y ! ». Je regarde la brosse et remarque qu’elle n’a pas de vrais poils, en fait ceux-ci sont de la même matière plastique que le corps de la brosse, comme s’ils avaient été « moulés » (comme les brosses à mascaras en silicone). J’observe de plus près et comprends pourquoi Chelsyee ne voit aucun problème à me prêter sa brosse : il n’y a absolument aucun cheveu dessus, l’objet est nickel, comme s’il n’avait jamais été utilisé. Rassurée, je passe au test : quelques coups dans ma chevelure et j’ai comme la sensation de n’avoir rien fait, car je n’ai senti quasiment aucun accrochage. Perplexe, je passe les doigts dans mes cheveux : ils sont pourtant bien démêlés, et la brosse a accroché 3 ou 4 cheveux tout au plus ! Je les retire très facilement et demande à ma responsable : « Tu pourras m’en chiper une autre quand tu retourneras à Leicester ? ».

Un mois plus tard, j’ai changé de job et Chelsyee ne s’est pas fait offrir de deuxième Tangle Teezer entre temps. Je suis à deux doigts de craquer, mais avant, je me renseigne. Ma curiosité a notamment été attisée par ma coiffeuse qui m’avait parlé de l’histoire atypique de la marque, qui a un lien avec la célèbre émission télévisée « Dragon’s Den ».

Là, il me faut me fendre d’une petite parenthèse culturelle. Si en France, notre priorité est plutôt la sécurité de l’emploi, et si beaucoup rêvent des horaires de fonctionnaires des fonctionnaires, ici c’est carrément l’inverse : le but de beaucoup de Britanniques, c’est de créer leur propre entreprise, d’être leur propre boss, avec toutes les joyeusetés comptables et administratives et le travail 7 jours sur 7 que cela implique. Et parce que tous les thèmes qui sont chers aux Anglais ont leur émission de télé réalité dédiée, il en existe une sur ce sujet précis et ça s’appelle « Dragon’s Den » (L’Antre du Dragon). Chaque diffusion fait un carton en audimat, et est commentée le lendemain entre collègues autour de la bouilloire. Le principe : une ou plusieurs personnes, désirant soit créer leur entreprise soit augmenter leur capital, présentent leur produit/concept à des « dragons », autrement dit un jury d’entrepreneurs malins et fortunés, généralement imbus de leur propre personne et souvent cassants, afin de les inciter à investir dans leur projet.

En 2007, un coiffeur nommé Shaun Pulfrey arrive sur le plateau et présente son invention, sur laquelle il avait commencé à réfléchir quinze ans auparavant. Il explique aux « dragons » que les poils de la brosse sont conçus spécialement pour avoir pile la bonne flexibilité afin de démêler en tirant le moins possible sur le cheveu et, cerise sur le gâteau, lisser la fibre, lui apportant ainsi plus de brillance. Shaun propose le deal suivant : investissez 80 000 livres dans mon projet, et je vous donne 15% de mon entreprise. Malgré son enthousiasme, il est durement éconduit par les Dragons qui le remballent en affirmant que ce produit ne représente pas un vrai business. Le pire Dragon est Deborah Meaden, qui, peut-être vexée parce que Shaun a suggéré qu’elle se colorait les cheveux (pour la petite histoire, Shaun était coloriste depuis une trentaine d’année, mais la Dragonne a nié !), a qualifié son produit de brosse pour chevaux ! Je vous laisse visionner la vidéo ici:

Dragon’s Den – Tangle Teezer

Dommage car un peu plus tard, c’est Boots, le géant de la distribution britannique, qui propose à Shaun de référencer son produit dans 600 de ses magasins. Actuellement, le Tangle Teezer est la brosse à cheveux la plus vendue dans le pays : allez dans n’importe quel Boots, ou n’importe quel salon de coiffure, en chaîne ou indépendant, et vous pouvez être sûrs de retrouver ce produit. En 2009, Shaun a été interviewé par l’émission dans le cadre d’une séquence « que sont-ils devenus ». Le coiffeur a affirmé avoir vendu depuis 250 000 pièces, y compris au Canada et en Israël. Un des Dragons a même avoué qu’il regrettait ne pas avoir investi dans cette aventure… too bad !

Pour ma part, c’est la semaine dernière que j’ai enfin craqué pour le Tangle Teezer lors d’un passage chez Boots. Mes cheveux sont maintenant très longs, et, lorsque je les laisse boucler, non seulement je passe beaucoup de temps à les démêler avant de les laver, mais surtout je perds beaucoup de cheveux au cours du processus : c’est douloureux, j’en mets partout (sur le sol, dans le lavabo… mon chéri n’en peut plus lui non plus !), mais en plus, qui dit 50 cheveux arrachés, dit 50 petites repousses qui mettront une éternité à être assez longues pour que je puisse vraiment les coiffer. J’ai le même problème lorsque je veux me faire un brushing après le shampooing : mouillée, ma tignasse est encore plus difficile à démêler, et comme chacun sait, un cheveu humide est beaucoup plus vulnérable qu’un cheveu sec (si vous ne le saviez pas, eh bien… arrêtez le massacre !).

Bref, j’ai hésité quelques minutes entre les 3 modèles proposés. D’abord, il y a la version classique : j’aimais bien la grosse taille, sans doute la mieux adaptée à ma masse capillaire, mais moins l’absence de couvercle. Ensuite, il y a la version pour enfants, en forme de fleur rose fluo et jaune…  mouais, passons ! Enfin, il y a le modèle compact, celui que m’a fait essayer mon ex-responsable : un peu plus petit que la version classique, muni d’un couvercle pour protéger les poils, conçu dans une forme ergonomique et dans des couleurs que j’aime (rose et noir)… j’achète !

Dès la première utilisation, une fois rentrée chez moi, ce fut le coup de foudre : le démêlage est effectivement instantané, je perds beaucoup moins de cheveux que d’habitude, et, la fibre capillaire étant lissée, j’ai les cheveux tous doux. Du coup, ça peut paraître dingue, mais cela me fait désormais plaisir de me brosser les cheveux : c’est fait en quelques secondes, sans douleur, et me procure un sentiment de satisfaction lié au toucher délié de ma chevelure après le passage du Tangle Teezer. Par conséquent, et grâce au format compact de cette brosse, je la transporte partout avec moi ; je m’offre donc parfois le luxe, lorsque je passe rapidement aux toilettes avant de quitter le bureau, de me refaire une beauté en deux temps trois mouvements – du coup, je n’arbore plus un brushing défraîchi à la sortie du boulot… un petit pas pour l’humanité, une grande joie pour la beauty-addict !

Cela fait seulement une semaine que je possède cette brosse, mais je sais déjà, que, de façon on ne peut plus logique, moins de cheveux arrachés va signifier une diminution visible de ces fameuses petites repousses frisottantes qui empoisonnent ma vie capillaire !

Vous l’avez compris, je ne peux que vous conseiller très chaudement ce produit au rapport qualité-prix exceptionnel, surtout si vous avez du mal à démêler vos cheveux secs ou humides, ou si vous avez des enfants avec lesquels le démêlage pré-lavage peut se transformer en cauchemar. Chez Boots, la version classique est à £10.99 (existe en rose, orange, violet foncé à paillettes ; le modèle compact avec couvercle est proposé à £12.25 (rose et noir, jaune et noir, léopard et noir) ; la version pour enfants en forme de fleur, avec compartiment de rangement pour élastiques, barrettes etc est vendue £13.25. Si vous vivez ou êtes de passage en Angleterre en ce moment, sachez qu’il y a une offre « 3 pour 2 » sur les accessoires capillaires chez Boots, au cas où vous souhaitez vous faire plaisir et rendre deux copines heureuses ! Si vous souhaitez le commander de France ou d’ailleurs, jetez un œil aux sites Internet d’ASOS ou d’Amazon.

Aviez-vous entendu parler du Tangle Teezer avant de lire ce billet ? Si vous en possédez déjà un, quelles sont vos impressions ?

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Nouveautés Rimmel London

Ces trois premiers mois sont riches en nouveautés maquillage outre-Manche, avec non seulement des collections saisonnières hautes en couleur comme celles de ModelsOwn que je vous ai présentées ici la semaine dernière, mais également avec de (plus ou moins) vraies innovations produits. Cette semaine je voudrais vous parler de trois nouveaux produits Rimmel London (pour plus d’informations sur cette marque je vous conseille la lecture de mon billet sur le sujet) que j’ai eu l’occasion de tester : un mascara, une palette de fards à paupières et un feutre à lèvres. C’est parti !

VolumeFlash Scandal’Eyes Mascara – Extreme Black

Vous vous souvenez peut-être de mon test mascara 100% British, d’où j’avais conclu sur de bonnes impressions sur le mascara VolumeFlash The Max Bold Curves de Rimmel London. C’est donc avec de bons a priori que je me suis mise à essayer la dernière innovation de la marque, toujours dans la gamme VolumeFlash, j’ai nommé le Scandal’Eyes, version ‘extreme black’.

Les promesses tournent principalement autour du volume, qui est paraît-il la priorité n°1 des consommatrices européennes pour le mascara – donc bien joué Rimmel London ! L’innovation serait notamment au niveau de la brosse XXL de ce mascara, qui serait 50% plus grosse que VolumeFlash The Max, un des best-sellers de la marque.

Une grosse brosse, du volume… tout ça, c’est du réchauffé, me direz-vous ! Mais comme l’a bien noté mon (ancienne, maintenant !) collègue Sophie, chef de produits maquillage yeux, en grande distribution, c’est souvent au niveau du concept, de l’histoire, qu’on essaie de séduire la cliente (effet faux-cils, effet yeux félins, etc). Car finalement, vu qu’elle est toujours à la recherche du mascara idéal, qui lui fera les cils encore plus fournis et encore plus longs, il faut l’accrocher avec un concept punchy (si on a le packaging qui va avec, c’est encore mieux, preuve en est la multiplication des packagings de mascaras fluos). Rimmel London a également compris tout cela, en utilisant un champs lexical autour du scandale que les Anglaises aiment bien, obsession people oblige : « L’heure est venue de faire un scandale. Découvrez un mascara scandaleux. (…) Un volume encore jamais atteint, qui sera l’objet de tous les scandales. » Rimmel London nous précise aussi qu’on obtiendra « un effet faux cils assuré » et qu’on pourra dire « adieu aux faux-cils »… malin, car de plus en plus de jeunes Britanniques portent des faux-cils… même pour aller travailler (affligeant, je sais) ! Bref, pas besoin d’avoir un diplôme de socio pour comprendre quel est le cœur de cible de Rimmel London avec ce lancement : disons-le tout net, c’est la pouffe anglaise ! Bon, je n’en suis pas une, mais j’ai quand même essayé ce produit pour vous mes chères lectrices…

Concernant le packaging, la version classique est tout d’orange vêtue – très malin, quand on sait que ce produit a été lancé pile en même temps que le fond de teint Wake Me Up avec son bouchon orange lui aussi ! Ma version, la ‘extreme black’, est, elle, noire avec des inscriptions orange au niveau du corps, orange au niveau du bouchon – un peu plus discrète, donc. La brosse est de type traditionnel, c’est-à-dire avec des poils, et plutôt costaude en effet.

Au début, je me dis que ça ne sera pas évident de manier un truc aussi énorme sur mes cils. Mais je constate que la brosse est très maniable, je n’en mets pas partout. La formule est crémeuse, un peu liquide, pas du tout pâteuse; du coup j’arrive bien à travailler mon volume sans créer de paquets. En revanche, à la première couche, je suis un peu déçue du résultat : certes, mes cils ne sont pas collés entre eux, mais côté volume j’ai vu mieux. Mais en multipliant les couches (2 de plus pour moi en général), j’obtiens exactement ce que je voulais : un beau volume, des cils bien fournis, mais bien séparés aussi.

Je n’ai pas testé la version classique, mais ce que je peux ajouter est que la ‘extreme black’ est assez glossy, du coup le résultat couleur est plutôt intense et j’aime beaucoup.

Seul petit bémol : après une longue journée, j’ai un très léger effet ‘panda’ au niveau des cils du bas (coin externe). Sans doute pour ça que je réussis à le démaquiller facilement.

En conclusion, un rapport qualité-prix plutôt honnête pour £6.99 au Royaume-Uni, 10€99 en France.

Traffic Stopping Shadow – Sharp Turn

Rimmel London semble clairement s’être réveillée sur le segment des ombres à paupières. L’an dernier on a eu droit à des quads au motif « Union Jack ». Cette année la marque britannique mise sur un trio avec Traffic Stopping Shadow. Pourquoi un tel nom ? Regardez un peu le packaging… ne vous fait-il pas penser à des feux tricolores ? Par « traffic stopping », Rimmel London veut bien entendu induire que de telles couleurs ne pourraient qu’arrêter la circulation, ni plus ni moins… tout un programme !

En fait, Rimmel London semble très clairement vouloir concurrencer Bourjois, leader des ombres à paupières au Royaume-Uni. Pourquoi je dis ça ? La forme d’abord : les fards sont ronds et bombés… comme les petits pots ronds. La technique de fabrication ensuite : ce ne sont pas de simples poudres pressées, elles sont cuites pour la première fois chez Rimmel London… comme les petits pots ronds. Enfin, la marque britannique promet une couleur intense… comme les petits pots ronds ! Et ça donne quoi ?

Eh bien déjà, côté choix de teintes, c’est un peu décevant : il n’y a que 4 trios, où Rimmel London se contente de teintes classiques… mais il est où le « London look » avec lequel la marque nous rebat les oreilles ? J’ai pour ma part testé la teinte Sharp Turn, qui est jolie mais tout sauf « sharp » : un rose très pâle, un gris argenté et un noir un peu pailleté, bref une harmonie déjà vue et revue partout.

Niveau texture, les fards sont assez poudreux mais se fondent bien les uns avec les autres, un bon point. En revanche la tenue laisse à désirer dans base.

Et concernant le rendu couleur, eh bien, comment dire… Allez, on va être polie et dire que c’est quelque peu décevant. J’ai essayé à sec, et humidifié, et, à part le noir qui se révèle être plutôt joli humide, les autres couleurs sont fades, on dirait juste de discrètes paillettes pour gamines. Bref, ça m’a beaucoup fait penser à ma première – et dernière – palette 4 Ombres Chanel : c’est mimi comme tout dans la boîte ces jolies couleurs toutes rondes, mais ça ne se voit pas une fois appliqué… quel intérêt donc ? Naturellement, l’applicateur fourni avec est nul, et, pour couronner le tout, le produit est très difficile à ouvrir : j’ai failli y laisser un ongle.

En résumé, même pour £6.49 au Royaume-Uni (pas encore lancé en France), je ne vous conseille pas !

1000 Kisses Lip Tint – Perpetual Plum

Si le phénomène a été moins marqué en France, au Royaume-Uni en revanche, la catégorie lèvres a été marquée par une avalanche de feutres à lèvres, appelés ici « lipstains » (tâche à lèvres, littéralement). Pour rappel, il s’agit de formules où l’on a réduit (voire supprimé) les ingrédients huileux/cireux qui composent habituellement un rouge à lèvres. On obtient un produit essentiellement aqueux, qui, certes n’apporte pas le confort et l’onctuosité d’un rouge à lèvres classique, mais permet d’imprimer une couleur intense et haute tenue sur les lèvres. Fin 2010, Max Factor s’était lancé tout seul comme un grand avec le Lipfinity Lasting Lip Tint : 3 teintes d’abord, suivies de 2 avec un succès retentissant, ont incité la marque à lancer encore plus de teintes début 2012. Au printemps 2011, la marque danoise GOSH s’est également lancée dans l’aventure, et ça a aussi été le cas de Revlon avec Just Bitten Lipstain + Balm, une innovation avec un embout équipé d’un baume transparent, afin de redonner souplesse et confort aux lèvres. Maybelline s’est ensuite lancée avec ColorSensational Lipstain, qui n’a pas eu le succès auquel on aurait pu s’attendre d’un tel mastodonte – j’ai cru comprendre qu’il en avait été de même en France.

Travaillant sur la catégorie des lèvres, je surveillais tout cela de très près, et toute mon équipe s’attendait à un lancement imminent de Rimmel l’an dernier. Pourquoi ? C’est simple : il s’agit du genre de produit qui plaît aux ados (cible principale de Rimmel London), mais surtout, une autre marque du groupe Coty auquel Rimmel London appartient, nommée Astor (distribuée en Espagne, Europe centrale etc) avait lancé un produit similaire à celui de Revlon, c’est-à-dire avec double embout ! On ne sait pas trop pourquoi, mais Coty aura attendu jusqu’à début 2012 pour mettre des étiquettes « Rimmel London » sur les produits développés initialement pour Astor. Bravo le décryptage de tendances, la marque préférée des Britannique arrive juste 1 an trop tard !…

La technologie de ce type de produits fait qu’il est difficile d’obtenir beaucoup de teintes différentes, alors je m’attendais à un énorme assortiment… Eh bien non, 6 pauvres petites teintes, voilà de quoi la cliente Rimmel London devra se contenter – en ce qui me concerne j’ai testé la teinte Perpetual Plum, que porte Georgia May Jagger sur ce visuel.  Bon point toutefois, la présence d’une teinte « nude » que peu de concurrents possèdent.

A l’application, je rencontre un problème similaire aux autres lipstains : certes, la pointe feutre permet d’être précise, mais le flux de produit est réparti inégalement dans la pointe, et cela, combiné à mes lèvres pas en parfait état, donne un résultat peu homogène. J’attends 30 secondes et décide d’en remettre une couche car l’intensité n’est pas à mon goût. Là, ça va mieux, mais ce n’est pas encore top. Mais bon, jusque-là, rien de pire ou de mieux que les autres lipstains.

Après 30 secondes encore, j’applique le baume. Bon, déjà, 1000 Kisses Lip Tint a l’avantage d’avoir un embout équipé d’un baume, et c’est un vrai plus. Car si vous avez déjà essayé ce type de produit, vous n’êtes pas sans savoir qu’à moins d’avoir des lèvres top condition, ce genre de formule a vraiment tendance à dessécher. J’avais beaucoup aimé le baume fourni avec le Just Bitten de Revlon, car il faisait bien son boulot niveau confort, mais procurait une brillance subtile, pas du tout dégoûlinante – en revanche, son gros problème est que beaucoup de consommatrices l’ont cassé au bout de quelques débouchages et/ou utilisations (pas moi, mais je prends grand soin de mes produits) car il n’est pas rétractable. Celui de Rimmel London non plus, mais j’ai senti qu’il était sensiblement plus costaud que celui de Revlon, un très bon point. Il glisse agréablement sur les lèvres et les rend confortables mais… c’est quoi cet effet ? Ca brille comme si j’avais mis du saindoux sur mes lèvres, quelle horreur ! Je ne sais pas comment décrire l’effet plus précisément (et mes photos pas géniales n’aident peut-être pas), mais je trouve cette brillance vraiment grossière, pas subtile du tout… Peu importe si j’appuie doucement ou fortement, que j’en mettre une couche ou repasse plusieurs fois, j’obtiens cette brillance cheap et luisante comme un fish & chips. Ca plaira peut-être aux Essex girls, mais moi je passerai mon chemin ! Et dire que ce produit se vante comme vous permettant de recevoir mille baisers… je peux vous dire que mon homme n’avait guère envie de m’embrasser avec ça sur les lèvres !

Fatale conséquence : ce baume est tellement gras qu’il diminue considérablement la tenue du produit. Un peu dommage pour un feutre dit longue tenue !

Vous l’avez compris, je suis déçue par ce produit proposé à £6.99 au Royaume-Uni et pas encore lancé en France.

En résumé, du très bon (VolumeFlash Scandal’Eyes) et du plutôt pas terrible (Traffic Stopping Shadow et 1000 Kisses Lip Tint) dans ces nouveautés Rimmel London ! Encore une fois il ne s’agit que de mon humble opinion, donc je vous conseille vivement à vous faire la vôtre et à tester en magasin avant d’acheter.

Et vous, avez-vous craqué pour des produits Rimmel London depuis que la marque a pris la place de Nivea Beauté dans les linéaires ?

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Si la France a été le marché précurseur en Europe concernant les BB Creams avec celles d’Erborian / 7 Herbs, le Royaume-Uni est actuellement en train de s’adonner à une folie pure pour ce genre de produits : après celle de Garnier, lancée ici avant la France, puis celle de 17 (marque pour ado de Boots), ainsi que, bien sûr, toutes celles des marques sélectives (MAC, Estée Lauder etc), on va bientôt avoir droit à celle de la ligne Lumi Magique de L’Oréal Paris… mais entre temps, c’est N°7, la marque propre phare de Boots, qui s’est pliée à l’exercice.

Elle a en même temps répondu à une autre tendance forte en maquillage du teint ici : l’explosion des bases de teint ou primers. C’est donc deux produits qui sont sortis en même temps au début du mois : une BB Cream nommée Beautiful Skin BB Cream (déclinée en versions peaux normales à grasses, normales à sèches et sèches à très sèches – quelle précision !) d’une part, et une base baptisée Airbrush Away Primer d’autre part. Mes collègues de l’équipe teint & yeux ayant acheté ces produits pour les examiner et les archiver, je n’ai pu m’empêcher d’aller les leur chiper afin de me faire ma propre idée.

Airbrush Away Primer

Commençons par l’Airbrush Away Primer. A £19.50 le tube de 30 ml, il a déjà un petit air prétentieux qui rend le passage en caisse douloureux. C’est quand même un peu plus de £5 de plus que la base Studio Secrets Professional de L’Oréal Paris. La différence est-elle justifiée ?

Déjà, le conditionnement est meilleur : il s’agit d’un tube et non d’un pot (donc plus hygiénique)… mais pas d’un flacon-pompe, c’est un peu dommage ! Ceci dit, le produit est très facile à doser car la texture est impeccable : pas trop épaisse, pas trop fluide non plus.

En fait, elle est carrément moins épaisse que la Studio Secrets, du coup, on a moins l’impression de se tartiner le visage de silicones. D’ailleurs, ce produit N°7 a beaucoup moins tendance à « pelucher », ce qui est une amélioration indéniable par rapport à pas mal de bases du marché. Mais mes illusions se sont vite envolées : une fois le produit appliqué, la seule différence est au toucher, plus doux, dû… à la grande proportion de silicones de la formule, évidemment. Niveau facilité d’application du maquillage, oui, on constate une différence entre « avec » et « sans ». Mais, non, je n’ai pas trouvé que le maquillage tenait mieux avec. Alors oui, le fini est un peu plus « fin » qu’avec la base de L’Oréal Paris, mais sincèrement, vendre ça £19.50… Hum, je serais curieuse de connaître le prix de revient de ce non-évènement. Neeext !

Beautiful Skin BB Cream

Une de mes collègues de l’équipe teint & yeux m’a dit, en me tendant le tube de Beautiful Skin BB Cream (£12.95, 40 ml): « Ce produit est super. Si ce n’était pas un produit de la concurrence, j’avoue, je dirais tout haut ‘j’ai trouvé mon produit teint pour tous les jours’. Essaie et dis-moi ce que tu en penses, j’ai hâte d’avoir ton retour ! ». Après cet éloge, c’est avec une impatience fébrile que j’ai abordé ma séance maquillage du lendemain matin, l’occasion pour moi d’enfin tester ce produit dont tout le monde parle. J’ai commencé par la version adaptée à mon type de peau, c’est-à-dire normale à grasse, dans la teinte Medium, la seule que ma collègue ait achetée. Ca tombait bien, croyais-je, car la teinte Fair, essayée en magasin, avait l’air bien trop claire pour moi.

Tout d’abord, j’ai été agréablement surprise par la texture du produit (voir première photo en partant de la gauche) : voilà enfin une galénique qui ressemble beaucoup plus aux BB Creams asiatiques, c’est-à-dire sensiblement plus épaisse que la pseudo BB Cream de Garnier, et qui laisse espérer une couvrance un tantinet plus présente qu’une banale crème teintée.

Mais je ne peux m’empêcher de lâcher un « oups » quand je découvre la couleur (voir photo du milieu) : visiblement plus foncée que ma carnation (ce qui, pour moi, est un des pires beauty faux-pas qui soit !), et avec un accent presque grisâtre, pas du tout lumineux. Bon, ma collègue, qui a un teint clair rosé, m’a dit que ça lui convenait, alors ça devrait aller pour moi aussi, non ? Ben… non. En fait, si cette teinte n’est pas aussi foncée une fois appliquée qu’elle avait l’air à la sortie du tube, il n’y a pas à tergiverser : elle ne m’apporte ni éclat ni luminosité, et j’irais jusqu’à dire qu’elle me plombe bel et bien le teint (voir photo de droite – malheureusement le flash a « flouté » la différence entre la couleur de ma peau et celle du produit… je ne suis pas une experte en photo, sorry !).

Je l’ai essayée pendant plusieurs jours – ah le sens du sacrifice d’une bloggueuse pour ses lecteurs ! – mais j’ai dû tricher pour tenir, en ajoutant une bonne dose de blush et en poudrant bien la zone T, ce qui a bien amélioré le résultat couleur. Car, même si cette BB Cream, dans sa version pour peaux normales à mixtes, n’a en aucun cas fait briller ma peau plus que d’habitude, elle n’a tout de même pas eu d’action matifiante… d’où la nécessité de poudrer par la suite.

En ce qui concerne le fini, on obtient une couvrance moyenne, nettement supérieure à celle de Garnier: les imperfections sont floutées tout en subtilité. Le résultat reste naturel et sans effet masque (enfin… si la teinte vous convient !) – parfait pour les femmes qui ont développé une peur du fond de teint à force de voir des Essex girls orange, ce que je peux comprendre – avec une sensation de légèreté sur la peau bien agréable.

Côté tenue, c’est plutôt correct, et ce produit N°7 marque un point là-dessus par rapport à la version de Garnier. Concernant le confort au fil de la journée, aucun problème à signaler : aucun tiraillement sur les zones sèches de mon visage, même par temps particulièrement froid – on retrouve là l’expertise soin indéniable de N°7.

Pour résumer à l’attention de celles qui comptaient inclure ces produits dans leur prochaine séance shopping londonienne :

– Airbrush Away Primer : Passez votre chemin, vous pouvez trouver mieux, moins cher !

– Beautiful Skin BB Cream : Si l’une des deux teintes vous convient parfaitement, foncez : voici une des BB Creams européennes qui se rapproche le mieux des asiatiques, avec un rapport qualité-prix plutôt sympa !

J’espère que ce test vous a plu et vous souhaite une excellente semaine !

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Hello à tous ! L’inspiration pour mon billet d’aujourd’hui me vient d’une de mes plus fidèles lectrices, j’ai nommé chamcham – je vous rassure, c’est son pseudo sur les forums de ma deuxième maison Beaute-Test, ses parents ne l’ont pas appelée comme ça (n’est-ce-pas Marine ?) ;-)

Un jour elle m’a suggéré de faire un banc d’essai de mascaras. Pour un banc d’essai, c’est comme un banc de poissons : il en faut plusieurs, or moi je ne possède qu’un seul mascara de marque britannique. Le truc, c’est que travaillant dans une entreprise de maquillage (même pas anglaise !), je ne m’achète plus grand-chose dans ce domaine… Mais… justement, du coup, j’ai plein de produits de la concurrence que nous gardons pour les « étudier ». J’ai donc été voir ma collègue Sophie, qui, adorable, m’a prêté plusieurs spécimens.

Plusieurs « spéciales casse-dédi » pour commencer ce billet donc… alors chamcham, Marine et Sophie, j’espère que vous êtes en train de le lire ! Ceci étant fait, attaquons-nous sans plus tarder à ce banc d’essai.

Celui qui vous fait des cils de poupée – Falsifeye de 17

La découverte : C’est le premier que j’ai eu envie de tester, en raison de son packaging rose bonbon pile en accord avec le positionnement fun et girly de la marque 17 (la marque, eh bien, fun et girly, de Boots). 17 nous promet, pour la bagatelle de £6.49, des cils épais et recourbés grace à une brosse géante, qui attrape chaque cil sans paquet, et un effet « éventail ». Notez aussi le jeu de mot dans le nom du produit : falsifeye, un mélange de falsify et eye, très malin après tous les noms de mascaras jouant sur le concept des faux cils (Effet Faux Cils d’YSL, False Lash Effect de Max Factor, The Falsies de Maybelline etc).

Le test : Falsifeye est facile à appliquer malgré sa grosse brosse, bien que je l’aie trouvé un chouilla sec. Comme la brosse est généreusement fournie en poils, j’arrive effectivement à maquiller tous les cils, même les tout petits qui se cachent dans les coins. Avec une couche, rien de spécial, mais c’est au bout de plusieurs que l’effet tant attendu se voit : courbe mouais, mais surtout un volume, peut-être pas énorme, mais vraiment cil à cil, comme si on avait gainé chaque cil individuellement. Pas le genre de mascara qui envoie des tonnes et qu’on porte avec un charbonneux, non. Mais Falsifeye est très efficace pour vous faire les cils « en éventail », façon yeux de poupée. Un bémol cependant : il cartonne un peu les cils.

Mon verdict : 7/10 – j’adore l’effet volume modéré mais bien réparti sur chaque cil, mais j’aurais aimé un peu plus de volume car c’est ce que je recherche en priorité ; et l’effet carton ne joue pas en la faveur de Falsifeye

 

Celui qui fait ce qu’il dit, pour une fois – Lash Accelerator de Rimmel

La découverte : Rimmel et moi, nous ne sommes pas très copains. Déjà, c’est la marque n°1, donc, professionnellement, c’est forcément l’ennemi à abattre (enfin, à essayer d’abattre), surtout quand elle s’amuse à sortir des produits très similaires aux nôtres pile en même temps. En plus, je ne peux m’empêcher d’avoir un peu de hargne pour cette marque qui se la joue très Miss Smithochon (avec ce que ça implique en matière de visuels tape à l’œil), avec des Union Jacks de partout, alors qu’elle a été créée par un Français comme je vous le révélais ici. Bref, c’était fort mal parti. Mais, pour vous, amis lecteurs, je me suis forcée (hum) à tester un des derniers mascaras Rimmel, j’ai nommé Lash Accelerator. Mis en avant par un visuel qui me laisse plus que dubitative (ont-ils tenté de grossir Zooey Deschanel pour que Miss Smithochon puisse s’identifier plus facilement ?), Lash Accelerator (£8.99) promet des cils allongés instantanément, mais aussi sur la durée grâce à une formule au Grow Lash Complex (ils ne se sont pas foulés pour le nom de la technologie, on voit qu’on n’est pas chez L’Oréal !). Autant vous dire que le deuxième volet de ces promesses me laissait perplexe…

Le test : Rimmel a réussi un packaging plutôt sympa, à la fois moins tape à l’œil que d’habitude grâce à un flacon noir et fin, mais que l’on remarque quand même grâce à son bouchon jaune brillant – pas mal du tout ! La brosse est toute menue, ce qui permet d’atteindre tous les cils sans s’en mettre partout (j’ai du mal avec les brosses XXXL façon Diorshow). On peut vraiment travailler la formule facilement pour avoir un bel allongement – encore bravo Rimmel, bien que ça ne soit pas mon critère premier pour un mascara. Mais le summum est venu après deux semaines d’utilisation quotidienne. J’ai effectivement constaté un effet sur la pousse des cils, ce matin-même en me regardant de très près dans la glace : j’ai plusieurs tous petits cils supérieurs qui sont en train de pousser. D’habitude, la repousse de cils (arrachés par le démaquillage par exemple) est tellement lente que je ne vois rien. Mais là, je crois bien que Lash Accelerator a fonctionné, et j’avoue être restée pantoise.

Le verdict : 8/10 – une formule qui donne du volume et recourbe les cils n’aurait pas été superflue, mais la promesse tenue en ce qui concerne la pousse des cils m’enthousiasme pas mal !

Celui qui est bizarre juste pour être bizarre – Extravagant Lashes de N°7

La découverte : « Ah, celui-là, c’est celui avec la brosse carrée », précise Sophie en me tendant ce gros flacon. Hum, plaît-il ? Bon, pour mon premier test de mascara N°7, la marque préférée des Anglaises, je suis impatiente, qui plus est avec une brosse à la forme aussi inhabituelle.

Le test : Je dévisse le bouchon et tombe nez à nez avec une brosse effectivement carrée, grosse et… puante ! Une sorte d’odeur de poisson, pour moi qui déteste ça, j’ai été ravie ! Bon, comme je ne recule devant rien pour mes lecteurs, j’essaie quand même. La brosse est vraiment gigantesque, petits yeux s’abstenir ! La brosse en silicone, avec sa forme carrée, a un avantage assez intéressant : comme elle a un relief lisse, par opposition à une brosse classique avec des poils ou picots, j’arrive à déposer suffisamment de formule dès la racine de tous les cils sans exception – bien que ça se complique avec les tout petits cils vers l’intérieur de l’œil, taille de la brosse oblige. Problème : cet avantage a aussi l’inconvénient de ne pas bien séparer les cils correctement, du coup les paquets sont au rendez-vous.

Le verdict : 3/10 – une forme de brosse originale qui donne des résultats, je suis pour ; une forme originale pour faire une forme originale, j’aime pas trop – encore moins à £12.50.

Celui fait pour les filles sages – Super Volume Mascara de The Body Shop

La découverte : Cette fois, ce n’est pas ma collègue qui m’a prêté ce mascara, mais je l’ai eu en cadeau dans un magazine – car dans les magazines anglais, il y a de VRAIS cadeaux, pas des petites bricoles insignifiantes (il faudra que je vous en parle plus en détail dans un billet dédié). C’est le mascara classique de The Body Shop, vendu au prix de £10. Il promet du volume, une couleur intense, sans paquets.

Le test : Je vois ce qu’ils veulent dire par « classique » – cette forme de brosse, avec ses poils en spirale façon goupillon, est vraiment datée… Pareil pour le packaging, mais on est chez The Body Shop, pas chez Giorgio Armani Cosmetics. Côté couleur intense et sans paquets, je suis entièrement d’accord avec la marque, ces deux promesses sont parfaitement tenues. Plutôt contente de la tenue aussi, et je l’ai mis à rude épreuve pas plus tard qu’aujourd’hui : 40 minutes de marche d’un bon pas et au soleil pour aller au travail ce matin, séance de Pilates tout à l’heure, et il n’a pas bougé d’un poil. Mais, côté volume, ou plutôt « super volume » puisque c’est le nom du produit, eh bien, je n’ai pas vu grand-chose ! Oui, chaque cil est effectivement maquillé et légèrement enrobé de formule, mais je n’appelle pas ça du volume. Je n’en attendais pas monts et merveilles, mais là quand même, aussi peu de volume que ça, je suis déçue.

Le verdict : 5/10 – le volume étant apparemment le plus important critère pour un mascara chez les consommatrices européennes, je réserverais ce mascara aux plus timides en maquillage.

Celui qui a un concept foireux – Lash Adapt de N°7

La découverte : Encore un N°7 ? Que voulez-vous, vu le tapage médiatique (enfin surtout côté pub, parce que je n’ai pas vu beaucoup de citations presse) et promotionnel, il fallait que je l’essaie. Pour rappel, ce mascara a été lancé en grandes pompes avec une publicité où les mannequins n’ont pas du tout été retouchées comme je l’évoquais ici. Côté promo, si vous êtes allées chez Boots récemment, vous ne pouvez pas l’avoir râté : on dirait que Boots ne vend que ce produit, et vous force à l’acheter… J’exagère ? Jugez plutôt. 1 : chaque fois que vous achetez quelque chose chez Boots, on vous donne un bon de réduction de £5 valable sur N°7. 2 : Vous achetez Lash Adapt puisqu’on vous en rebat les oreilles ; vous le payez £5 de moins grâce à votre bon (donc £7.50 au lieu de £12.50). Et en plus, on vous offre une palette de 4 ombres à paupières en cadeau. 3 : On vous offre, lors de cet achat, un nouveau bon de réduction de £5 sur N°7. 4 : Dans certains magasins, si vous achetez ce mascara-là, on vous offre 10 tirages photo. Avec tout ça, pas étonnant que ma collègue Sophie ait envie de se pendre après avoir lancé son super méga mascara en même temps – gloups. Pour en revenir à Lash Adapt, le concept est de pouvoir ajouter des couches au long de la journée (jusqu’à 6), sans paquets. Un peu comme la fameuse « shift dress », cette forme de robe qu’on peut porter au boulot la journée, et qui passe aussi très bien en soirée, une fois qu’on y ajoute un petit sautoir sympa et un rouge à lèvres flash. La shift dress on commence à connaître, mais le même concept pour un mascara, il fallait y penser et surtout… c’est à mon avis une idée assez « niche » !

Le test : Lors du premier passage, rien d’extraordinaire : un volume raisonnable, un peu d’allongement et de recourbement. La première fois, j’ai mis 4 couches le matin, et en ai ajouté 2 le soir. Sincèrement, je n’ai pas vu de différence. La seconde, j’ai posé 2 couches le matin, et en ai ajouté 4 le soir : là, ça va mieux, mais on sent qu’on a beaucoup de produit sur ses cils, alors que je peux obtenir des cils aussi fournis avec un autre mascara que j’applique juste le matin. Il est vrai que je n’ai pas eu d’effet paquet ou cartonneux, un bon point donc. Mais pour moi, on est loin de l’effet shift dress, désolée !

Le verdict : 4/10 – concept foireux, résultat pas extra… je ne recommande pas !

Celui qui m’a scotchée – The Max Bold Curves de Rimmel

La découverte : Horrible packaging vert pomme avec des inscriptions rose pétant. Horrible visuel montrant une Lily Cole presque effrayante. Et puis Rimmel – je ne vais pas recommencer mon topo. Mais bon, encore une fois, je suis une bloggeuse dévouée à mes lecteurs, alors je teste, c’est bon ! Pour la modique somme de £6.69, Rimmel un volume extrême et une courbure d’enfer. Pour info, je connais très peu de mascaras capables de vraiment recourber, alors un matin de septembre, je dégaine le flacon fluo plein d’a priori.

Le test : Les préjugés, c’est pas bien. Parce que les miens ont failli me faire passer à côté du meilleur rapport qualité-prix que je connaisse en matière de mascaras –rien que ça ! La brosse courbée fait super bien son boulot : la forme est parfaite pour bien imprégner la courbure à mes cils, et les poils assez fins me permettent de les attraper dès la racine et de n’en louper aucun. Côté volume, c’est un des meilleurs mascaras que j’ai pu tester récemment : ce tube vert en fait des tonnes, sans pour autant que ça soit la fête aux paquets. Le résultat est excellent : la longueur je m’en fiche car j’ai les cils déjà longs, en revanche j’ai un max de volume et un max de courbure, pour toute la journée… pas étonnant qu’il s’appelle The Max ! Un petit bémol en revanche : au bout d’une journée très longue, la tenue commence un peu à laisser désirer.

Le verdict : 9/10 – si vous aimez avoir des cils « wahou » mais que vous ne supportez pas de mettre beaucoup d’argent dans un mascara, The Max Bold Curves est fait pour vous, tout simplement !

Pour conclure, j’ai eu d’assez bonnes surprises dans l’ensemble, qui m’ont réconciliées avec Rimmel. Très déçue par N°7 en revanche, bouh ! Je pense que je vais continuer avec mes deux chouchous du moment (Cils Architecte 4D de L’Oréal Paris et Grow Luscious Plumping Mascara de Revlon), mais vais peut-être m’offrir le fameux tube vert pomme pour alterner, naughty me !

Quelques questions pour vous à présent :

– Avez-vous aimé ce banc d’essai ? Aimeriez-vous en lire d’autres ?

– Etes-vous tentée par un ou plusieurs des mascaras que j’ai testés pour vous ? Quel est votre mascara préféré d’ailleurs ?

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Il y a quelques semaines, j’ai été conviée au lancement d’un tout nouveau produit d’une de mes marques anglaises chouchoutes, Liz Earle. Et pas n’importe quel produit : cette marque de soin s’aventure, pour la première fois, sur le terrain du maquillage.

Au cours de cet évènement, j’ai une fois encore rencontré Liz Earle en personne en compagnie d’une poignée de bloggeuses, toujours aussi souriante, sympathique, douce et passionnée par sa marque, ses produits et ses consommateurs (je n’avais pas emporté mon appareil photo avec moi, mais vous conseille de jeter un oeil au billet de TheLondonLipgloss, qui était présente à la même session que moi). Elle nous a conté la genèse de ce lancement. Comme plusieurs autres produits de la marque (les capillaires par exemple), cette première incursion dans le segment du maquillage est née à partir de demandes de plus en plus pressantes de la part des fidèles clientes de la marque.

Liz Earle nous a expliqué à quel point la formulation de maquillage est difficile lorsque l’on veut faire du naturel – l’élaboration du tout premier produit a pris près de trois ans. Un des grands défis, pour un produit teint puisque c’est de cela qu’il s’agit pour le moment, est d’éviter l’utilisation d’une substance appelée carmine, qui est produite à partir des cochenilles – impensable pour une marque cruelty free.

Liz Earle a annoncé la couleur dès le début de son intervention : non, la nouvelle ligne Liz Earle Colour ne sera pas entièrement naturelle, bien qu’un maximum d’ingrédients naturels voire biologiques entrera dans la composition des produits. La crème teintée Sheer Skin Tint, premier lancement au sein de cette nouvelle ligne, contient notamment des pigments minéraux, de l’huile de bourrache, de l’avocat ainsi qu’un écran solaire minéral (et non chimique) d’indice 15.

Sheer Skin Tint existe en trois teintes : Bare (clair), Beige (moyen) et Beach (foncé). Liz Earle nous a expliqué que ces trois teintes ont été créées pour répondre à 90% des besoins couleurs des femmes. Bare étant trop claire pour moi, surtout pour l’été, et Beach carrément trop foncée, c’est sur Beige que j’ai jeté mon dévolu, teinte que la marque m’a donc offerte gracieusement. A propos de teintes, Liz Earle a mis au point un système ingénieux pour ses clientes par correspondance qui n’ont pas l’opportunité de tester les trois teintes avant d’acheter : vous commandez la teinte qui, a priori, vous correspond le mieux, et vous recevrez, en plus de ce tube, trois doses d’essai de chacune des teintes ; ainsi, avant d’ouvrir votre tube fraîchement reçu, vous pourrez tester toutes les teintes et, si besoin, renvoyer le produit non encore ouvert en échange d’une teinte plus appropriée. Une très bonne idée, pour un segment où l’achat par correspondance peut parfois être assez délicat.

Beige me correspond très bien pour cet été où, malgré des vacances en Islande où le soleil s’est fait très timide, j’ai pris quelques légères couleurs. Je pense en revanche qu’elle sera un peu trop foncée une fois l’hiver venu, ce qui ne me gêne pas dans la mesure où je préfère les fonds de teint aux crèmes teintées quand le climat se fait plus rude. Pour finir sur les teintes, Liz Earle nous a livré l’utilisation détournée qu’elle fait de la teinte la plus foncée, Beach : elle l’applique sur les jambes, pour un effet « peau dorée » éphémère ! Bon, cela restera du domaine de l’anecdote plutôt que du conseil, dans la mesure où, à 21£ le tube de 40 ml, je doute que beaucoup d’entre vous s’amuseront à faire ça avec leur Sheer Skin Tint !

J’ai été très surprise par la consistance épaisse et crémeuse pour une crème teintée. Celle que j’utilisais avant Sheer Skin Tint, de Crème de la Mer, était l’exact opposé, à savoir très liquide. Là, on a plutôt à faire à une texture assez costaud, qui m’a un peu fait craindre une couvrance trop importante pour une crème teintée. Mais finalement, le produit est, pour ainsi dire, très « élastique », c’est-à-dire qu’il se répartit facilement : la texture s’étire aisément, de l’intérieur vers l’extérieur du visage. Il ne faut toutefois pas espérer « masser » ce produit longuement, à moins d’avoir appliqué une crème particulièrement riche auparavant. Du coup, je chauffe une noisette entre mes doigts pendant quelques secondes, et veille à répartir le produit rapidement sur mon visage. Peau mixte et été obligent, je ne peux m’empêcher de poudrer légèrement ma zone T ensuite.

Le résultat est convainquant. Côté soin, la peau reste hydratée, souple et confortable tout au long de la journée. L’indice solaire m’a bien rendu service pendant le long week-end de festival qui vient de s’achever : dehors de midi à minuit non-stop, je n’ai pas eu une seule rougeur due au soleil (bon, d’accord, le soleil ne brillait pas de mille feux non plus, j’habite en Angleterre je vous le rappelle !). Côté teint, Sheer Skin Tint me donne une couvrance parfaitement satisfaisante pour une crème teintée : elle estompe légèrement les imperfections, sans masquer ma peau, mais en donnant lumière et éclat.

Le bémol, pour moi, est la tenue : sur moi, elle n’est pas exemplaire, peu importent les circonstances (je la porte au travail comme en week-end depuis plusieurs semaines) ou le nombre d’heures après application. Non seulement il me faut repoudrer la zone T à mi-journée, mais surtout je perds la majorité de la couvrance aux deux tiers de la journée. Particulièrement embêtant quand j’appliquais le produit le matin avant de me rendre au travail, puis prolongeais la journée par une sortie imprévue en soirée sans repasser par la maison pour une petite séance de retouches. Par conséquent, à mes yeux, il s’agit d’un produit à utiliser soit quand on veut une couvrance légère (parfaite pour le week-end ou les vacances), soit sous une très bonne poudre si vous avez l’habitude de poudrer l’ensemble de votre visage.

Pour terminer, Liz nous a aussi parlé des codes packaging que l’on retrouvera sur l’ensemble de la ligne Liz Earle Colour. Ce bleu marine, profond et enrichi d’un très léger scintillement, a été créé et déposé spécialement pour la marque. Liz avait au départ pensé à miser sur des couleurs claires, en accord avec sa gamme de soin Natural Active Skincare, mais a très vite réalisé que des packagings foncés étaient bien plus efficaces pour mettre en valeur les couleurs des produits de maquillage. Cependant, elle voulait à tout prix éviter le noir, tellement galvaudé et, surtout, tellement pas Liz Earle. C’est donc tout naturellement qu’elle a penché pour le bleu, en rapport avec la couleur profonde du Solent, ce bras de mer qui sépare l’Île de Wight, berceau de la marque, du reste de l’Angleterre. Le subtil effet scintillant, raconte Liz, est là pour évoquer la chaleur et la lumière du soleil sur les plages de l’île.

Sheer Skin Tint sera disponible en magasins dès le 15 septembre, mais vous pourrez le commander dès le 8 septembre sur le site de vente en ligne Liz Earle. Et dans plus ou moins un an, Liz nous a promis d’autres produits de maquillage dans la ligne Liz Earle Colour… à suivre, donc !

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Vous le savez si vous me lisez régulièrement : je suis fan d’une marque de soin découverte ici en Angleterre, j’ai nommé Liz Earle.

Si vous ne le saviez pas déjà, cette marque, basée sur l’île de Wight, a pour principe de proposer des produits les plus naturels possibles, avec de nombreux ingrédients bio. Honnêteté, simplicité et efficacité sont selon moi les mots qui caractérisent le mieux cette marque. Pas étonnant que les consommatrices britanniques craquent pour ces produits… et maintenant, les Françaises s’y mettent aussi ! Je vois de plus en plus de bloggueuses en parler, et, suite à mes interventions sur les forums du site Beauté-Test, des membres se sont aventurées à passer une commande, et les adeptes se multiplient… je crois que je vais finir par demander des royalties ;-)

Bref aujourd’hui je voudrais vous parler de trois produits que m’a envoyés la marque pour aborder le printemps avec une peau nickel : Gentle Face Exfoliator, Deep Cleansing Mask et Spot-On.

Ces trois références font partie d’une ligne de produits basés sur le principe « problème –> solution » dont tous les packagings sont beiges. Pas super glamour, mais au moins, ça ne rebutera pas les consommateurs de sexe masculin – bien pensé, en fait. La ligne comprend également un masque hydratant et un masque éclat, que je n’ai pas testés. Commençons par le commencement : le gommage.

Gentle Face Exfoliator

Comme souvent chez Liz Earle, ce produit se présente en 3 formats : flacon-pompe 70 ml, tube 50 ml (celui que j’ai reçu) et tube 15 ml.

Les promesses n’ont rien d’extraordinaire pour un gommage visage : une exfoliation douce permettant d’éliminer cellules mortes et impuretés afin de révéler une peau plus douce, plus lisse et plus saine. Les trois ingrédients-clés sont l’eucalyptus purifiant, le beurre de cacao adoucissant, et enfin les billes de jojoba qui assurent l’exfoliation.

Liz Earle recommande de commencer par un nettoyage à l’aide du cultissime Cleanse & Polish Hot Cloth Cleanser. Pour ma part, bien que j’adore ce produit, je ne vois pas l’utilité de cette étape sur ma peau normale à légère tendance mixte. Cela pourrait être utile aux peaux grasses en revanche, et, bien entendu, si la peau est maquillée. A noter : la marque déconseille l’utilisation de ce produit aux peaux sensibles.

La première chose que j’apprécie chez le Gentle Face Exfoliator est sa texture : elle est crémeuse et onctueuse, ni trop liquide ni trop épaisse, et permet de masser un long moment. Les billes de jojoba font leur travail sans être trop abrasives : les noyaux de fruits broyés, c’est sympa un moment, mais j’ai personnellement l’impression que ça « griffe » la peau plus qu’autre chose… Le côté onctueux de la texture permet d’apporter à ce moment de nettoyage intensif, une sensation de confort – sans doute grâce à la présence de beurre de cacao. L’odeur ? Une pointe d’eucalyptus, mais pas trop forte – heureusement car je suis loin d’être fan…

Rien à redire au moment du rinçage, tout part facilement et rapidement à l’eau tiède. Tamponnage (ne JAMAIS essuyer sa peau, toujours la tamponner délicatement… un conseil de base mais qu’il est bon de rappeler !) à la serviette et il est temps de juger du résultat. Très concluant, car l’ensemble promesses est tenu : les cellules mortes ont parfaitement été évincées, rendant en effet ma peau en plus douce et plus lisse et mon teint plus clair.

Mais ce qui fait toute la différence avec de nombreux gommages que j’ai pu tester (et croyez-moi, en tant que beauty-addict, j’en ai écoulé, des tubes !), c’est l’absence d’agression grâce à la douceur des billes et l’onctuosité de la texture. Par conséquent, j’ai eu la peau beaucoup moins rosie qu’avec d’autres produits de ce type, et aucune sensation de tiraillement ou d’inconfort. Du coup, bien que Liz, par prudence, déconseille le Gentle Face Exfoliator aux peaux sensibles, moi je leur dis : lors de votre prochaine commande ou passage sur un point de vente Liz Earle, offrez-vous ce produit en taille d’essai (15 ml), il se pourrait que vous vous réconciliiez enfin avec les gommages. Autre possibilité, cette astuce donnée par la marque sur son blog officiel  pour rendre la texture plus « doudou » : mélangez une dose de Cleanser et une dose d’exfoliant.

En résumé : un des meilleurs exfoliants visage que j’ai testés jusqu’à présent, je conseille sans réserve !

Deep Cleansing Mask

Après le gommage, vient naturellement le masque. En hiver, je privilégie les formules hydratantes et nourrissantes, mais dès que la belle saison arrive je me remets à nettoyer et purifier… sans agresser toutefois sinon gare à l’effet rebond !

Ce masque Liz Earle est proposé en 2 formats : kit contenant un tube de 75 ml + deux éponges naturelles (ce que j’ai reçu) et tube de 15 ml ; les éponges sont également disponibles séparément.

Sans surprise, son ingrédient-phare est l’argile purifiante (combinaison de kaolin, montmorillonite et hectorite), qui est ici associée au miel de manuka, très populaire au Royaume-Uni, et qui, sur la peau, a des effets apaisant, cicatrisant, antibactérien. En bonus, de l’huile de géranium rosat pour tonifier et rééquilibrer la peau.

Passons au test maintenant… Bon, autant vous l’annoncer tout de suite : je vous conseille de vous enfermer à clé dans la salle de bain, ou alors d’utiliser ce produit quand vous êtes seule et tranquille chez vous. Car c’est tout sauf un instant glamour : la texture est d’une teinte gris foncé un peu verdâtre, et l’odeur est assez médicamenteuse. Bon, au moins, on est sûrs que Liz n’a pas joué de colorants et parfums dans sa formule, mais du coup, côté plaisir d’utilisation, on repassera.

La texture, pour en revenir à elle, est relativement fluide, mais ne dégouline pas. Elle est comme légèrement gélifiée (le gel d’aloès est le premier ingrédient de la liste, tout s’explique !), et se répartit très facilement sur la peau. Durant le temps de pose, elle sèche, évidemment, mais j’ai ressenti moins de tiraillements qu’avec d’autres masques purifiants à l’argile. En revanche, les picotements sur les ailes du nez, je m’en serais volontiers passée…

Après 5 à 10 minutes, il est temps de retirer ce masque. A la façon des esthéticiennes, Liz Earle recommande l’utilisation de deux éponges. Fournies d’office avec le tube de 75 ml, ces éponges naturelles sont à tremper dans de l’eau tiède : n’hésitez pas à les tremper plusieurs fois afin de bien les assouplir, mais n’oubliez pas non plus de les essorer. J’utilise les deux éponges à la fois, là encore, comme les esthéticiennes : une éponge pour chaque moitié du visage, avec des mouvements de l’intérieur vers l’extérieur. Je rince, essore et recommence, jusqu’à ce que le produit soit entièrement éliminé. Heureusement, grâce à sa texture gélifiée, il part assez facilement : ça tombe bien, car je déteste me retrouver avec des traces d’argile sur la racine des cheveux, les ailes du nez ou le menton. A la fin, geste très « liz-earlien » : un petit splash d’eau froide afin de tonifier et resserrer les pores.

Ma peau souffre rarement d’imperfections : oui, j’ai de la chance, mais avec tous les cosmétiques que j’utilise depuis le tout début de l’adolescence… encore heureux ! Bref, pour cette raison, je n’ai pas vu de différence absolument flagrante après utilisation du Deep Cleansing Mask. Oui, mes pores sont un peu resserrés, d’où un grain de peau affiné, mais c’est tout. Je suis légèrement déçue par ce masque, non seulement parce que je n’ai pas eu de réel plaisir à l’utiliser (odeur et texture), mais aussi car j’attendais plus de douceur et plus d’éclat. Peut-être que pour le premier, je devrais me contenter de l’exfoliant, et pour le second, tenter le Brightening Treatment Mask…

Spot-On

Le p’tit dernier, ce n’est pas moi mais mon chéri qui l’a testé. Il s’agit d’un roll-on aux huiles essentielles d’arbre à thé, de mélisse et de lavande, aux propriétés antiseptique, antibactérienne et cicatrisante. Son nom contient un jeu de mot : spot signifie « bouton », et l’expression spot on veut dire « nickel », « impeccable ». Je n’ai pas vraiment l’utilité de ce type de produits, mais mon homme, oui : entre son dos d’ado (j’espère qu’il ne lit pas ces lignes !) et sa peau hyper sensible au rasage, il a été le cobaye idéal !

Sur les boutons, l’efficacité est assez spectaculaire : appliqué le soir avant le coucher, Spot-On a déjà fait son effet le lendemain en asséchant et minimisant les imperfections. Sur les coupures dues au rasage en revanche, pas de miracle, et une sensation de picotement qui l’a fait râler comme pas possible ! Autre chose que lui comme moi avons moyennement appréciée : l’odeur vraiment forte du produit – pas désagréable, mais vraiment trop présente, surtout quand on va se coucher juste après l’avoir appliqué car on ne sent plus que ça dans la chambre… C’est rédhibitoire pour moi, mais les peaux à problèmes apprécieront sûrement l’efficacité redoutable contre les imperfections, le tout avec une formule sans alcool – assez rare pour être signalé.

Dans l’ensemble, je suis plutôt contente de ce programme « Nettoyage de Printemps » proposé par Liz Earle, et retiendrai le Gentle Face Exfoliator comme un de mes gommages préférés ! Quant au masque, s’il m’a moyennement séduite, je crois que je vais continuer d’utiliser les éponges livrées avec pour retirer d’autres masques : j’adore l’efficacité et le geste façon esthéticienne.

Racontez-nous… Avez-vous mis en place un programme pour arborer une peau nickel à l’arrivée des beaux jours ? Avez-vous trouvé le duo gommage-masque idéal pour vous y aider ?

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