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Archive for décembre 2011

Flashback… Eté 2009. Mon homme décroche son diplôme. Le lendemain, il a une offre de la part d’une des entreprises avec lesquelles il était en processus de recrutement pendant ses exams : il commence son premier emploi à Londres dans 4 semaines.

4 semaines c’est court, et je suis au chômage partiel depuis des mois… pas envie d’y rester, Londres se présente comme une fantastique opportunité car la fameuse crise de fin 2008 n’a pas autant touché le Royaume-Uni que la France. Alors mon premier réflexe, c’est d’appeler mon contact RH dans la dernière société pour laquelle j’ai travaillé à Paris, qui n’est autre que le groupe L’Oréal où j’ai fait un apprentissage d’un peu plus d’un an – une année dont je garde un super souvenir, et je ne dis pas ça parce que mon ancienne responsable me lit ! :) Il promet de faire passer mon CV à son homologue londonien. Je raccroche, pleine d’espoir, en me disant que si j’ai réussi à intégrer cette prestigieuse entreprise à Paris qui reste plutôt la chasse gardée d’une poignée d’écoles de commerce, alors en Angleterre, où c’est plutôt l’expérience et la motivation qui comptent, je devrais réussir à trouver quelque chose sans trop de problème. Petit détail qui me motive encore plus à réintégrer le groupe : nous trouvons notre premier appart’ londonien à Fulham, à 30 minutes à pieds du siège londonien de L’Oréal (le luxe ultime dans une ville de la surface de Londres) !

Quelques mois plus tard, et malgré diverses tentatives de faire s’entr’ouvrir les portes, rien ne se passe. C’est alors qu’un cabinet de recrutement me met au parfum : le bureau londonien de L’Oréal avait, par le passé, recruté des expats’ français à tour de bras, et avait décidé d’arrêter ça afin de se focaliser sur un recrutement British. Ce qui m’est confirmé par une connaissance anglaise, candidate à un stage en RH quelques mois plus tard, où le cas pratique qu’on lui a posé était le suivant : « Quelles initiatives mettriez-vous en place pour attirer plus de candidats britanniques masculins ( ! ) à postuler chez L’Oréal ? ». Au moins, c’était clair – j’ai donc définitivement (dans les sens français et anglais du terme – qui sont toutefois différents, je le rappelle) tiré un trait sur un potentiel retour chez mon ancien employeur.

Un peu plus tard, j’ai enfin trouvé un travail et unes des premières tâches qu’on me donne est d’analyser les raisons de l’échec de notre lancement de rouge à lèvres qui a eu lieu un peu avant mon arrivée. Une des raisons qui me saute aux yeux est la promotion de L’Oréal Paris qui a eu lieu en même temps que la nôtre, pour un gloss tout ce qu’il y avait de plus banal, mais avec comme égérie une starlette dont je n’avais jamais entendu parler auparavant : Cheryl Cole. Et forcément, vu le budget de la machine loréalienne, on a mangé du Cheryl Cole à toutes les sauces pendant des semaines : Cheryl Cole sur des stickers collés aux sols des Boots & Superdrug, Cheryl Cole sur des cubes en carton disséminés un peu partout dans les magasins, Cheryl Cole en pub télé, Cheryl Cole en pub presse, Cheryl Cole sur Facebook, Cheryl Cole sur des éditions limitée de la laque Elnette vendue à cette période (WTF?), et, the icing on the cake, L’Oréal Paris essayait même de faire croire aux consommatrices que Cheryl Cole avait « créé » la teinte Cassis de ce gloss, entraînant évidemment des ruptures de stock sur cette référence…

En France, on s’en balance un peu, mais comme je vous l’avais brièvement raconté dans un précédent billet, ici, Cheryl est la chouchoute des Britanniques. Déjà, elle est tout ce qui fait rêver l’Anglaise moyenne : épouse (enfin, ex maintenant) de footballeur, chanteuse dans un girl band et présentatrice de la version UK de l’émission X Factor. La classe, non ? En plus, elle est tellement jolie – une fois coiffée par les plus grands coiffeurs, maquillée par les plus grands maquilleurs et abondamment retouchée par la dernière version de Photoshop. Pour couronner le tout, elle sort du lot avec ses yeux marron et ses cheveux bruns, et elle fait tellement authentique avec son accent « geordie » c’est-à-dire de Newcastle (voir la vidéo ci-dessous). Britannique, riche, célèbre, jolie, tout en étant « proche des gens » : une celeb comme on les affectionne ici. Bref, on ne critique pas Cheryl – mon énervement au sujet du personnage ne fait que renforcer les clichés qu’ont mes collègues des Français: on râle tout le temps, on se plaint de tout. Tant pis.

Du coup, Cheryl Cole est un choix parfait pour une marque française qui a envie de se faire une place dans le répertoire des consommatrices britanniques. Signe qui ne trompe pas : dans les publicités signées L’Oréal Paris, la voix off oublie malencontreusement le « Paris » alors qu’il fait partie du logo. Ils ont donc bien fait d’arrêter d’embaucher des franchouillards qui n’auraient certainement pas eu cette drôle d’idée. Mais mauvaise langue mise à part, force est de constater que cette stratégie paye : L’Oréal Paris est en croissance constante au Royaume-Uni, et cette tactique d’anglicisation fonctionne super bien. La preuve apportée par une analyse faite par une de mes collègues de travail : à chaque promotion où l’égérie était Cheryl Cole, L’Oréal Paris a réalisé des performances hors du commun. Je vous avais parlé en détail de cet aspect de la stratégie de Rimmel London, marque fondée par un Français, possédée par un groupe franco-américain, mais qui affiche tellement de drapeaux britanniques sur ses produits et publicités qu’une chose équivalente en France entraînerait une demande de pénalités par SOS-Racisme. La marque américaine Revlon commence aussi à aller dans ce sens, en sponsorisant depuis deux ans l’émission Britain’s Next Top Model, ce qui lui permet d’utiliser, un mois par an, un mannequin britannique plutôt qu’américain pour ses campagnes.

Pour en revenir à L’Oréal Paris, ce qui a déclenché mon envie d’écrire ce billet, est un lancement qui marque l’apothéose de l’adaptation de la marque au marché britannique. En effet, le mois prochain sera lancée une teinte spéciale dans la gamme Color Riche, créée par Cheryl Cole (rupture de stock envisageable…), en série limitée (…rupture de stock possible…), le tout issu d’un partenariat entre les associations caritatives The Cheryl Cole Foundation et The Prince’s  Trust (…rupture de stock assurée !). Bravo L’Oréal Paris, tous les ingrédients qui déclenchent un achat automatique de la part des consommatrices britanniques sont là : égérie locale, série limitée avec un packaging un peu différent, association caritative, lien avec la royauté (The Prince’s Trust est une association du Prince Charles destinée à aider les jeunes défavorisés). Bref, L’Oréal Paris démontre une compréhension parfaite des consommatrices britanniques… parce qu’elles le valent bien !

Crédit photo : BritishBeautyBlogger

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Cette semaine, vous êtes sans doute en train de peaufiner votre tenue et maquillage de Noël, et peut-être en train de réfléchir à votre look pour la Saint-Sylvestre. Si vous manquez un peu d’inspiration, voici un look qui va faire fureur dans les chaumières françaises, inspiré de l’hybride série / reality show anglais à succès The only way is Essex.

Inutile de glousser, l’Essex est simplement un comté situé au nord-est de Londres. Grand et très peuplé, ce lieu, dès le nom prononcé, évoque à n’importe quel habitant du Royaume-Uni, tout un tas d’images hautes en couleurs. Non, rien à voir avec le sexe, ou pas directement : ici le suffixe -sex vient simplement de la population Saxonne implantée là depuis des temps immémoriaux ; il existe d’ailleurs un autre comté appelé Middlesex… bref, pas de quoi glousser, je vous avais prévenus.

Ce que l’Essex évoque, donc, c’est une population lower-middle class pas très classe, où les hommes sont friands de football, de bière et de tout ce qui contient de l’alcool en général, et où les femmes sont férues  de bière et de tout ce qui contient de l’alcool en général  ainsi que d’artifices beauté en tous genres. Celle que l’on appelle affectueusement l’Essex girl, se déplace la plupart du temps en troupeaux avec ses copines, souvent à Londres car une bonne partie de l’Essex est efficacement reliée à la capitale (et m**** !), parle fort et avec un accent délicat (‘wha’ever’ pour whatever, ‘innit’pour isn’it…) boit beaucoup et vomit tôt (genre quand vous allez au resto à 20h), est en train d’accoucher de son deuxième enfant pendant que d’autres révisent leur Bac au même âge, et se reconnaît de loin grâce à son teint brun-orangé, ses cheveux jaune fluo, ses talons de 20 cm et ses tenues courtes. J’avais beaucoup entendu parler de ce cliché mais je peux vous garantir que beaucoup sont vrais : non seulement j’ai la « chance » d’en voir quand je me retrouve malgré moi dans des lieux de sortie « basiques » de Londres comme Leicester Square et ses environs, mais en plus je me suis rendue dans cette joyeuse contrée il y a trois mois pour le travail, et ai vu ceci de mes yeux – j’avais l’impression d’être sur une autre planète et ne savais s’il fallait en rire ou en pleurer…

Depuis peu, les Essex girls sont plus fières que jamais de leur culture : une série haute en couleur intitulée The only way is Essex (TOWIE pour les intimes) les met en scène sur la chaîne nationale ITV2 (photos des héroïnes ci-dessous). Même si vous ne comprenez pas l’Anglais, je vous conseille fortement d’aller faire un tour sur YouTube afin de visionner quelques vidéos comme celles sur la Botox Party ou ce petit medley qui vont vous donner un aperçu de cette profusion de bon goût. D’ailleurs, je me demande si une série qui se gausse ouvertement d’une partie de la population, passerait aussi bien en France… Peut-être souffrons-nous d’une incapacité d’autodérision, un de ces traits typiquement français qui nous font passer pour arrogants aux yeux de bien des populations. Ou alors, les habitants de l’Essex sont réellement fiers de la façon dont ils sont dépeints dans la série… Food for thoughts.

Ce à quoi je voulais en venir, est le lancement, il y a quelques mois, d’une gamme de cosmétiques estampillée The only way is Essex. Et contrairement à la blague sur les soins Plus Belle la Vie, il ne s’agit pas d’un poisson d’avril! Plutôt bien vu, dans la mesure où les Essex girls, et je dois leur rendre un vibrant hommage en ce sens, font marcher à plein mon secteur d’activité : consommation énorme d’autobronzant, fond de teint appliqué à la truelle, blush à profusion, cils surchargés de mascaras et agrémentés de faux-cils (y compris en journée), lèvres dégoulinantes de gloss, faux-ongles de toutes les couleurs… bref, au Royaume-Uni, je peux vous assurer que l’industrie des produits de beauté ne connaît pas la crise et que les Essex girls y sont sans doute pour quelque chose !

Du coup, une gamme au nom de la série était une extension de marque logique pour les producteurs, qui ont lancé les produits chez… Superdrug et Argos (catalogue de vente par correspondance avec un positionnement un peu « famille Bidochon ») bien sûr ! Voici les trois produits qui ont retenu mon attention :

Etape 1 : le teint

Vous êtes aussi pâle qu’une Anglaise mais vous aimeriez avoir « bonne mine » ? Alors le kit Essex Glow est pour vous. Après avoir appliqué un flacon de fond de teint 2 à 3 nuances au-dessus de votre carnation naturelle, travaillez votre teint à la poudre. D’abord, utilisez la partie de droite, autrement dit la poudre illuminatrice, afin de faire briller les zones saillantes de votre visage de mille feux. N’y allez pas avec le dos de la cuillère : ce produit ne coûte pas très cher (£7.99 et il y a souvent des promos sur l’ensemble de la marque) alors ne lésinez pas!

Ensuite, utilisez les deux autres nuances (brun clair et brun foncé) un peu partout sur votre visage. Mettez la dose, et surtout, SURTOUT, n’estompez pas ! La clé du look Essex girl, c’est de bien voir les délimitations entre les différentes couches de produits, alors ne passez pas votre temps à de subtiles mouvements de pinceau (fourni dans le kit).

Enfin, n’oubliez pas d’emporter votre poudrier avec vous, car vous pourriez avoir besoin d’une retouche rapide après avoir vomi entre vos toutes nouvelles chaussures si belles et confortables.

Etape 2 : les lèvres

Après avoir appliqué un crayon à lèvres bien au-dessus des contours naturels de votre bouche afin de vous faire une moue charnue et sexy, passez au gloss avec ce sublime coffret Totally Kissable (£5.99). Pour ressembler à Amy, Sam ou Jessica, ne vous contentez pas d’une fine couche estompée au doigt : il faut que ça brille, que ça scintille et que ça dégouline alors passez, repassez et repassez encore l’applicateur sur vos lèvres.

Là encore, à mettre absolument dans votre magnifique sac à main Paul’s Boutique pour les retouches entre les trois pintes de bière pas chère et les shots de Jägermeister.

Etape 3 : le… hum… lisez plutôt

Ca, c’est la petite touche inattendue et raffinée de ce look made in Essex. Cette mode apparemment populaire dans le comté a été mise en lumière par TOWIE : il s’agit du vajazzle. Contraction de vagina (ai-je besoin de traduire ?) et de dazzle (=scintiller, briller). J’avais du mal à y croire mais oui, cela existe vraiment. La marque de cosmétiques de la série s’est associée avec le leader du genre, Vajazzle Me, pour proposer aux consommatrices ces ravissants assortiments de petits cristaux autocollants (£7.99) à poser près de vous savez quoi.

Si vous avez des questions, demandez à Amy, esthéticienne dans la série, qui explique ici le procédé à une de ses clientes. Je n’ai pas grand-chose à ajouter, je crois que vous avez compris ce que j’en pense et vous laisse vous faire votre propre opinion.

Alors, que pensez-vous de mon idée de look pour les fêtes ? Allez-vous faire la totale ou vous contenter, par exemple, du teint marron ? Pour ma part, j’hésite encore entre ce look made in Essex et celui proposé dans une vidéo récente par Lisa Eldridge. Allez jeter un œil et tenez-moi au courant des looks de fête  que vous vous serez concocté!

En attendant, je vous souhaite à toutes et à tous un Joyeux Noël!

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Berry-mania

Quand vient le moment du dessert, que ce soit dans un délicat restaurant de spécialités anglaises ou un bon vieux pub, j’ai souvent l’embarras du choix : lemon posset (crème épaisse au citron, à déguster avec des shortbreads), crumble aux pommes ou apple pie servis avec leur petite carafe de custard, brownies bien tendres au centre, treacle tart (dont je vous avais parlé ici)… Mais j’ai un léger problème avec le reste des spécialités sucrées : partout, que ce soit dans les coupes glacées, les biscuits, les tablettes de chocolat, les céréales, les coulis sur les cheesecakes, les cocktails – et même certains fromages ! – les Anglais mettent des fruits rouges. Il y en a partout car ils adorent ça été comme hiver. Dommage pour moi qui ai une dent contre eux – je suis plutôt poire, banane, mangue et autres fruits jaunes aux saveurs ensoleillées…

Mais bon, ce culte voué aux fruits rouge a aussi une raison culturelle : dans un pays où le climat n’est pas vraiment tendre, c’est une des rares sortes de fruits qui pousse bien. J’ai d’ailleurs remarqué que cette présence trop grande à mon goût des fruits rouges, est également marquée en Scandinavie par exemple. Bref, là où mes fruits préférés ne poussent pas car ils manqueraient de soleil !

Cette obsession pour les berries (baies), des strawberries aux raspberries en passant par les blueberries ou les cranberries, comme celle pour la menthe, se retrouve dans les cosmétiques. Car avec leurs nombreuses propriétés – antioxydants, astringents, stimulants… – ils se sont fait une place de choix dans une pléthore de produits, et leur senteur gourmande fait partie des plus utilisées dans d’autres. Pour celles et ceux qui aiment, laissez-moi vous présenter 4 fruits rouges qui déchaînent les passions gustatives et cosmétiques…

Blaise la Fraise

Elle, c’est la reine des fruits rouges. Les Anglais et les Anglaises l’adulent sans doute autant que Kate & Will. Ils l’aiment par exemple coupée en morceaux (la fraise, pas Kate!) dans le Pimms & Lemonade (LE cocktail des barbecues et donc de l’été) ou dans un dessert typiquement anglais, l’Eton Mess (un joyeux fatras de fraises, glace à la fraise, meringue concassée et crème Chantilly).

Côté cosméto, Boots a concocté, dans sa marque à petits prix Natural Collection, toute une ligne à la fraise, sauvage celle-ci (de £1.01 à £3.17). Elle comporte un gel-crème pour la douche, un autre pour le bain, un exfoliant corporel, un spray parfumé pour le corps et même un masque visage en monodose et un gloss transparent en tube. C’est vraiment LA gamme à offrir à votre petite nièce qui adore la fraise : impossible de trouver plus complet, mignon et abordable. Disponible chez Boots.

Si vous cherchez un cadeau pour un amateur et non un drogué de fraise, jetez un œil du côté de chez Lush. Leur coffret Strawberry Picnic (£15.75), décoré de… fraises, évidemment, contient notamment la barre de massage Strawberry Feels (un jeu de mot avec la chanson des Beatles je suppose ?) ainsi que le gel douche Grass : cette association de senteurs de fraises et d’herbe est parfaite pour rappeler ces moments so British que sont les pique-niques dans les parcs et jardins, dont les Anglais sont friands dès que le soleil commence à pointer le bout de son nez. Disponible dans les magasins et la boutique en ligne de Lush.

Ambroise la Framboise

Encore une grande amie des Anglais ! Sur des tartelettes, dans des muffins associée à du chocolat blanc, en confitures… Je l’aime encore moins que la fraise, mais force est de constater qu’ici, elle a plutôt la côte.

C’est par exemple l’accord qui rend le parfum féminin Optimistic (£38 les 50 ml) de la marque britannique Paul Smith aussi original : on y retrouve une note macaron framboise ! (la folie macarons a gagné l’Angleterre aussi) Elle est accompagnée d’agrumes en tête, de litchi et de pois de senteur en cœur, et de patchouli en fond. Disponible en grands magasins.

Sous la douche, les addicts à la framboise adoreront la crème de douche d’Original Source ‘Vanilla Milk & Raspberry’ (£1.94). Car contrairement à de nombreux gels douche, le parfum de ce produit est entièrement naturel. Si vous plonger dans cette senteur une fois par jour ne vous suffit pas, peut-être craquerez-vous sur le savon pour les mains assorti (£2.20). Comme vous pouvez le deviner, je n’ai pas testé les produits de cette gamme à la framboise, mais ce que je peux vous dire c’est que Original Source est une de mes marques de gels douches favorites et que mon homme l’a également adoptée : packagings simples et efficaces (tête en bas = pas de gaspi), prix raisonnables et souvent en promo, grande variété de senteurs gourmandes avec de vrais extraits de plantes et fruits… à la maison, on adhère ! D’ailleurs, je crois que cette marque doit avoir pas mal de succès car Boots et Superdrug ont récemment lancé des gammes de copies, littéralement, avec la même forme de packaging et le même design (quels pillards ces distributeurs !)… Disponible chez Boots/Superdrug et en supermarchés.

Bertille la Myrtille

Si elle se montre encore timide chez nous, chez les Anglo-Saxons, on la rencontre très fréquemment : je me souviens avoir vu beaucoup d’aliments et de produits de beauté en comportant outre-Atlantique, où nos amis québécois les appellent ‘bleuets’. Ici, on les mange telles quelles, ou alors on les retrouve dans des muffins, cheesecakes, barres de céréales et jus multifruits. Peu confrontée à cette petite baie bleue en France, je me suis d’abord montrée circonspecte à son égard mais avoue, avec le temps, avoir appris à l’apprécier à petites doses dans les muffins. Peut-être me laisserai-je donc prochainement tenter par les produits qui suivent…

Que celles qui ne sont jamais entrées dans une boutique Claire’s lèvent la main… Oui, c’est bien ce que je me disais, vous n’êtes pas très nombreuses. Alors vous avez peut-être croisé le chemin des masques Montagne Jeunesse, vous savez, ces masques en monodoses montrant une tête de femme avec une épaisse couche de masque coloré sur la peau ? Contrairement à ce que son nom pourrait laisser entendre, cette marque est britannique et plutôt sympa : je me souviens avoir testé quelques-uns de leurs produits (masques visages et produits pour les pieds) assez efficaces et surtout bien funs. Eh bien figurez-vous qu’un de leurs récents lancements n’est autre que le Very Berry Mask (£0.99), dont l’ingrédient star est la myrtille. Hydratant et nettoyant à la fois, cette formule de couleur violette contient également de l’huile de noyau de pêche et de l’aloès. Disponible chez Boots/Superdrug et en supermarchés.

Radicalement opposée en termes de prix, positionnement et design se trouve la marque de capillaires Percy & Reed avec sa ligne pour cheveux secs Splendidly Silky. Cette marque londonienne lancée cet été au Royaume-Uni et il y a seulement quelques jours aux Etats-Unis, crée le buzz sur Internet et dans les magazines de mode. Créée par deux coiffeurs britanniques qui cumulent 40 dans d’expérience à eux deux, cette ligne comprend 16 références, dont un après-shampooing sec, plutôt original isn’t it ? Mais ce qui nous intéresse aujourd’hui c’est leur ligne Splendidly Silky, car son ingrédient phare est la myrtille qui, combinée à du lait d’amande douce, nettoie et hydrate cuir chevelu et cheveux ; la formule est complétée par de la pro-vitamine B5 fortifiante. Fonctionnant en synergie, le shampooing (£14) et l’après-shampooing (£16) promettent de redonner vie et brillance aux cheveux les plus desséchés. Disponible chez Selfridges et Harvey Nichols.

Serge la Canneberge

Lui, à part dans un Cosmo, je n’arrive pas à l’encaisser. Non seulement parce que je n’aime pas du tout son goût, mais parce qu’en plus, il est vraiment partout ! Et dire qu’avant l’arrivée de cette mode, le mot ‘cranberry’ évoquait un de mes groupes favoris à l’époque… Les temps ont changé : Dolores O’Riordan est presque en cessation d’activité, Ocean Spray dans les rayons s’est imposé, et la canneberge un peu partout s’est immiscée. Comme vous pouvez le deviner, berry-mania oblige, ici on retrouve ce fruit encore plus souvent : en jus bien sûr, parce que c’est bon pour la peau et prévient les cystites (pas super glam’ mais vrai), mais aussi dans les sauces accompagnant le gibier, et même… en accompagnement du fromage (en particulier le Brie) voire carrément DANS le fromage (avec une prédilection pour le Wensleydale… dommage, il est tellement bon sans) – là, ok vous avez le droit de le dire: « Ils sont fous, ces Anglais! ». Si vous voulez vous laisser tenter par la canneberge mais que vous n’être pas encore prêt(e) à en enduire vos plats, fromages et dessert, testez plutôt ces produits par exemple…

Superdrug s’est bien activée sur sa marque propre ces dernières années – sans doute une direction du groupe qui possède l’enseigne, AS Watson, dont fait aussi partie Marionnaud avec ses rayons de gels douche pas chers qui vont bientôt prendre plus de place que les parfums et cosmétiques sélectifs. Enfin bref, Superdrug a développé tout un tas de gammes, notamment ‘Superdrug Naturals’ qui chasse clairement sur les terres de Boots Natural Collection avec ses prix doux, ses extraits plus ou moins naturels et ses senteurs gourmandes pour petits et grands. On y retrouve notamment une ligne Pomegranate & Cranberry (grenade et canneberge), comprenant 4 produits (de £1.99 à £3.99) : gel douche, exfoliant corporel, essence de bain et même des ‘bombes’ de bain effervescentes façon ‘ballistics’ de Lush. Les produits ont l’air plutôt sympa, les packagings ne sont pas trop criards pour du Superdrug… peut-être vais-je me laisser tenter maintenant que j’ai leur carte fidélité (ça, c’est du lourd en termes de confession !)… Disponible chez Superdrug.

Plus sérieuse mais aussi plus chère, la marque de soins Neal’s Yard Remedies dont je vous avais brièvement parlé ici, connaît bien son pays natal et utilise souvent les ingrédients qui y font écho comme la rose ou les fruits rouges. C’est par exemple le cas du masque visage Power Berry (£24.50). La texture est à la base un gel, qui se transforme en lait à l’application – je me demande ce que ça peut donner, est-ce que ça veut dire que ça dégoûline partout pendant le temps de pause ? Les promesses tiennent en deux mots : protection et surtout éclat. Disponible dans les boutiques Neal’s Yard Remedies, les Planet Organics, certains John Lewis et les grands Boots.

Et vous, quel est votre fruit préféré ? Aimez-vous les fruits rouges ? Y a-t-il certains fruits que vous aimez particulièrement retrouver dans vos cosmétiques et parfums ?

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2 ans déjà!

Et voilà : a French beauty-addict in London fête ses 2 ans!

Comme à tout anniversaire, il est de bon ton de faire les comptes. A l’occasion de ce deuxième opus, faisons le point sur…

Les stats’

Pour commencer, j’ai le plaisir de vous annoncer que mon blog a récemment dépassé les 100.000 visites ! Avec un point culminant au mois dernier qui en a rassemblé plus de 10.000, mon record mensuel. Le jour le plus chargé est tout récent, puisqu’il s’agit du mardi 29 novembre, autrement dit le lendemain de la parution du deuxième volet de mes aventures tokyoïtes.

Concernant les critères de recherche, le fameux « vaseline », qui l’an dernier avait mené un certain nombre de visiteurs à ce blog en partie pour des raisons que je vous laisse deviner, a laissé à la rose qui fut à l’honneur suite à mon billet consacré à la rose, dans la série sur les ingrédients préférés des Anglaises.

Mais ce qui est assez intéressant est le cumul des mots de recherches directement liés au nom du blog (tantôt « afrenchbeautyaddictinlondon », tantôt « french beauty addict london » etc) qui se classe au 3ème rang : merci donc à tous ces visiteurs qui ont vu, entendu parler de mon blog, et l’ont recherché ensuite… ce genre de résultats fait super plaisir :-)

Le buzz’

Si vous appréciez mon blog, voici 4 moyens de me suivre :

En vous abonnant à mes billets : En bas à droite de cette page, grâce à la section « Keep in touch ! », indiquez votre adresse e-mail et vous recevrez un message dès que paraît un nouvel article !

– Sur Facebook : Rejoignez ma page qui a récemment atteint les 200 ‘fans’ ! J’y poste les liens vers chacun de mes billets, mes humeurs, mais aussi, pour mes billets spécial « a French beauty-addict à l’étranger », plein de photos que je ne peux pas forcément insérer dans mes billets pour des raisons de place.

– Sur Twitter (#aFbaiL) : J’avoue, je suis un peu moins active, mais j’y suis ! Je poste principalement les liens vers mes nouveaux billets et vous fais part de news beauté made in UK ou d’articles de blogs qui ont retenu mon intérêt.

– Sur Hellocoton .

Mais il n’y a pas que les mails et les réseaux sociaux qui créent le buzz – il y a aussi… les autres blogs ! Je me suis récemment associée à ceux de l’Apéro-Blog London et de Cecysmily où je me suis prêtée au jeu de l’interview : si vous avez envie de savoir comment je me suis retrouvée à Londres, quels sont mes 5 produits de beauté made in UK préférés ou mes endroits favoris pour sortir à Londres, n’hésitez pas à y faire un tour :-)

 Vos comms’

Les chiffres c’est bien, mais rien n’égale les mots. C’est pourquoi j’apprécie beaucoup vos commentaires, seul moyen concret pour moi de savoir ce que vous pensez de mon travail. J’en profite pour remercier tous ceux qui en laissent, rarement ou régulièrement, pour ces messages enthousiastes et positifs qui m’encouragent à continuer et à être toujours plus créative.

A celles et ceux qui me demandent de publier plus souvent : je vous entends, et vous remercie beaucoup pour ce compliment. Malheureusement, à l’heure actuelle, il m’est impossible d’écrire plus d’un billet par semaine en raison d’un emploi du temps très chargé. J’aimerais publier plus souvent, mais, comme vous le savez et sans doute appréciez, mes articles sont bien plus longs que la moyenne et me prennent déjà pas mal de temps car je préfère privilégier la qualité (qui comprend recherches en amont, écriture, relectures, formatage etc) que la quantité. Si mon point de vue vous intéresse, comme dit plus haut vous pouvez me suivre sur Facebook et/ou Twitter pour plus de photos et liens vers des contenus intéressants.

A venir

Côté marques, le Royaume-Uni est décidément plein de ressources alors nous sommes loin d’avoir épuisé le filon, je vous le dis ! Je vous proposerai prochainement des chroniques sur The Body Shop, Barry M, Burberry makeup pour ne citer qu’elles…

J’ai aussi plein de choses à vous raconter sur mes expériences en salons et instituts. Au menu dans les semaines qui viennent : de la flottaison ( ! ) et des manucures pas chères du tout comme à New York !

Après la rose, le thé et la menthe, ma série sur les ingrédients préférés des Anglaises dans les produits de beauté va reprendre du service! Non, promis, le prochain sur la liste n’est pas la bière…

Enfin, suite au succès de mes billets sur le Japon, je vais continuer à vous faire part de mes découvertes beauté de globetrotteuse avec une escapade en Scandinavie ainsi qu’un petit détour par l’Italie.

The icing on the cake

J’en ai rêvé, c’est en train de se passer ! J’assurerai désormais une chronique beauté bimestrielle dans la revue Ici Londres, un des principaux magazines destinés aux expatriés français à Londres (nous sommes environ 400.000 !). Mon tout premier article est paru dans le numéro de décembre fraîchement publié. Pas besoin d’habiter à Londres pour le lire, la version en ligne est par ici.

Et voilà, assez parlé, à vous maintenant ! Dites-moi donc… comment vous avez atterri ici… quel est votre billet préféré… les améliorations que vous aimeriez voir…

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