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Archive for septembre 2010

De nouveau dans ma nouvelle rubrique « Actualités », c’est cette fois d’un lancement très attendu outre-Manche que je vais vous parler aujourd’hui : celui de la gamme de maquillage estampillée Accessorize.

Si vous ne connaissez pas encore Accessorize, quelques mots sur cette entreprise. Il s’agit d’une chaîne britannique d’accessoires née en 1984. Aujourd’hui, elle a une présence forte dans tout le Royaume-Uni, mais aussi à l’international avec notamment, en France, quelques magasins en propre ainsi que des corners dans des grands magasins. Plus mode que sa concurrente Claire’s, mais aussi plus chère et plus variée, Accessorize mise sur les talents d’une équipe de designers en interne qui réagit au quart de tour aux tendances. Cette créativité, assortie d’un grand nombre de références, fait d’Accessorize LE point de chute de toute jeune femme britannique souhaitant donner un peu de peps à sa tenue.

Et quand on va s’acheter un bracelet ou un foulard pour aller avec son nouveau manteau ou ses nouvelles chaussures, pourquoi ne pas s’offrir aussi un vernis ou un fard à paupières qui va avec ? C’est cette évidence – assortie du carton de TopShop avec sa ligne TopShop Make Up commercialisée depuis quelques mois – qui fait du lancement de la gamme de maquillage Accessorize un évènement attendu de pied ferme par la blogosphère britannique, renforcé par de jolies photos et des articles positifs dans la presse.

Côté distribution, on retrouvera cette ligne d’ici la fin du mois dans les boutiques Accessorize et sur leur site web bien sûr, mais également chez Superdrug, l’ami des p’tites Anglaises fanas de maquillage flashy et pas cher – de 3 à 10 livres.

Autre particularité : outre un catalogue XXL (plus de 150 références, toutes catégories sauf teint), la marque propose une segmentation par thèmes plutôt que par types de produits. Ainsi, on pourra choisir entre With Love (ligne phare – photo ci-dessous), Exotic Bright (esprit Bollywood), Rock Star (pour un look haut en couleur), Illusion (textures nacrées / irisées) et Je T’aime (esprit « parisien » avec des couleurs classiques et des pastels) – les teintes mais aussi les packagings varient en fonction de ces thèmes complémentaires.

Bien évidemment, dès que j’aurai l’occasion de tester je viendrai vous raconter tout ça dans un billet dédié… En attendant, que pensez-vous de ce concept ? Vous inspire-t-il confiance ? Aimeriez-vous voir cette gamme arriver dans les boutiques et corners français d’Accessorize ? Ou ces produits vous semblent-ils mieux correspondre aux goûts des Anglaises ?

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News – The Perfume Diaries

Ce nouveau billet est l’occasion pour moi d’inaugurer une nouvelle rubrique sur ce blog : « Actualités ». Avec des articles plus courts qu’à l’accoutumée, mais aussi plus fréquents, je profiterai de cet espace pour vous faire part de lancements qui ont attiré mon attention ou encore d’évènements intéressants, tous bien entendu liés à l’actualité de l’univers de la cosmétique et de la pafumerie outre-Manche.

Pour commencer en beauté j’aimerais vous parler d’une exposition exceptionnelle organisée par le grand magasin Harrods : The Perfume Diaries.

Comme toute création et production humaine, la parfumerie est influencée par les époques et les évènements. Cette exposition nous plonge dans un voyage chronologique, du 19ème siècle à nos jours, et retrace les évolutions de la parfumerie en les mettant en perspective avec les grands évènements historiques et les tendances sociologiques.

De l’Eau de Cologne Impériale de Guerlain créée en 1830 et utilisée par l’impératrice Eugénie, en passant par l’avènement des aldéhydés avec Chanel n°5, jusqu’à la révolution des parfums mixtes ou au phénomène des parfums de stars, The Perfume Diaries met parfaitement en lumière l’influence déterminante du monde qui l’entoure sur le parfumeur et son travail, mais aussi sur les flacons et publicités de parfums.

Bien qu’ayant suivi, lors de mon Master, un cours passionnant d’histoire de la parfumerie avec la l’historienne Elisabeth de Feydeau (dont je vous conseille le blog très intéressant), j’ai certes retrouvé pas mal de choses qui ont rafraîchi ma mémoire, mais j’ai été ravie d’apprendre aussi énormément! Car ce cours ayant été principalement axé sur la parfumerie française, n’oublions pas que, si cet art est souvent associé à Paris, nous n’en avons pas le monopole.
Ainsi j’ai apprécié découvrir des histoires passionnantes sur les premières créations d’Estée Lauder en 1953, la rupture amorcée par Revlon avec Charlie en 1973, l’influence de CKone en 1994, l’explosion des parfums de star avec les blockbusters siglés Jennifer Lopez ou Sarah Jessica Parker. Le niveau de détail sur les maisons de parfumerie anglaises (Floris, Penhaligon’s, Grossmith) aussi, m’a réjouie.

Cette chronologie est aussi l’occasion de remettre sous le feu des projecteurs des maisons disparues ou devenues plus confidentielles, mais qui ont pourtant marqué l’histoire du parfum grâce à des créations sublimes et différentes : c’est ainsi le cas de Worth, dont le parfum Je Reviens devint tout un symbole pendant la 2ème guerre mondiale où les soldats l’offraient à leurs compagnes ; de Robert Piguet dont les sophistiqués Fracas ou Visa sont restés dans les annales de la parfumerie ; ou encore de Lubin, maison préférée de Marie-Thérèse de France, fille rescapée de Marie-Antoinette…

En bonus : une ribambelle de très anciens flacons Guerlain (Roja Dove, créateur de l’exposition et expert en parfum vénéré en Angleterre, a été formé chez eux), des parfums à sentir pour chaque époque, quelques éléments plus techniques et captivants expliquant la création d’un parfum ou l’intérêt et la beauté des matières synthétiques…

Bref, si vous êtes sur Londres d’ici le 2 octobre 2010, aucune raison de manquer cette exposition gratuite au 4ème étage de Harrods !

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Du nouveau chez Liz Earle

Si vous suivez mes découvertes beauté britanniques, vous connaissez sans doute déjà Liz Earle, marque de soin basée sur l’île de Wight et formulée à base de plantes. J’avais aimé la plupart des produits que la marque m’avait gracieusement envoyés, en particulier l’excellent Cleanse & Polish Hot Cloth Cleanser. J’ai eu la chance de recevoir d’autres produits. Parmi eux, quatre ont particulièrement retenu mon attention car ils marquent l’entrée de Liz Earle sur deux segments nouveaux pour cette marque : les solaires d’une part, et les capillaires d’autre part.

Comme vous le savez peut-être, il existe deux types de filtres solaires. D’un côté on a les filtres chimiques (les plus répandus) qui ont l’avantage de ne pas laisser de traces sur la peau, mais présentent l’inconvénient de pouvoir provoquer des allergies chez les sujets à peau sensible – et bien sûr, ils ne sont pas tip-top pour l’environnement.

De l’autre côté existent les filtres minéraux qui présentent l’avantage, pour les consommateurs intéressés, d’être naturels, mais ont l’inconvénient majeur de laisser des traces blanches car ils sont constitués de poudres opaques. Je ne détaillerai pas davantage car ce n’est pas le but de mon article, mais si vous voulez en savoir plus il existe des milliers de pages à ce sujet un peu partout sur le net.

Personnellement, je ne suis pas particulièrement adepte du naturel, y compris en matière de solaires. Je n’avais donc jamais utilisé de filtres minéraux auparavant, bien que j’ai testé certains produits de marques naturelles sur la main histoire de savoir de quoi il en retournait : c’est à du pâteux et de l’épais qu’on a à faire, laissez-moi vous prévenir !
Plutôt adepte de la facilité d’utilisation et du confort avec mes produits solaires, j’ai toutefois joyeusement emporté la nouvelle Mineral Sun Cream SPF20 de Liz Earle. Car il faut dire qu’avec ses textures plus soignées et ses parfums plus subtils que beaucoup de griffes naturelles, Liz Earle avait réussi le pari pas gagné d’avance de me réconcilier avec ce type de marques.


Eh bien laissez-moi vous dire que j’ai été assez déçue. Certes, le parfum d’orange douce est absolument divin et original, à mi-chemin entre la fleur d’oranger suave et l’orange tonifiante. Certes, la texture est meilleure que bien des crèmes solaires naturelles que j’ai rapidement testées jusqu’à présent. Certes, je n’ai pas du tout ressenti le besoin de remettre du produit suite à la première application. Mais celle-ci fut malheureusement un calvaire : répartir la crème sur ma peau a été difficile et pénible. Quant au rendu, il est assez inconfortable : ça colle un peu, et surtout on sent vraiment qu’on a quelque chose sur la peau. De plus, sous la douche, à moins de frotter très vigoureusement, impossible de tout faire partir. Pour couronner le tout, malgré son indice moyen (20), je n’ai quasiment pas bronzé pendant les trois premiers jours de mes vacances à Madère !

Oui, seulement trois – et encore, j’ai voulu abandonner après le premier jour, mais j’ai persévéré pour vous, lecteurs, haha ! – car j’en ai ensuite eu marre, et de l’application, et de l’effet sur ma peau, et de l’absence de bronzage. Je suis alors revenue à mon bon vieux spray Bioderma (toujours SPF 20) qui, bien qu’il ait nécessité plusieurs applications dans la journée, m’a redonné le sourire et m’a permis de bronzer !

Toujours sur le segment des solaires, Liz Earle rattrape le coup avec son après-soleil, le Sun Shade Botanical Aftersun Gel. Sur une base d’aloès, il contient de la lavande pour apaiser, du concombre pour rafraîchir ainsi que de la vitamine E naturelle destinée à contrebalancer les effets néfastes du soleil sur la peau. A l’application, le gel est très frais et aqueux, ce qui procure une sensation instantanée de soulagement. Mes petits coups de soleil ont été vite apaisés et ma peau n’a jamais pelé. Le produit se répartit super facilement et ne laisse pas la peau collante. Mais peut-être est-ce trop : car personnellement, j’aime quand mon après-soleil a une texture qui permet de masser un peu la peau, et qui la laisse satinée. Là, si vous avez déjà appliqué du gel d’aloès pur sur votre peau, sachez que vous aurez le même rendu avec cet après-soleil : un épiderme souple et hydraté, mais avec un fini totalement imperceptible au toucher. Peut-être serait-il judicieux de proposer 2 textures différentes

La senteur est fraîche et un peu piquante : parfaitement en accord avec les propriétés du produit, elle ne gênera pas ces Messieurs. Mais là encore, pour ce genre de produits j’aime plutôt les odeurs plus douces (monoï par exemple) ou clairement cosmétiques (légèrement fleuries)…
Bref, mon avis est donc plutôt mitigé sur ces solaires. Les fans de produits naturels vont sûrement adorer car Liz Earle est, sur ce segment comme sur les autres, fidèle à ses principes ; par ailleurs, ces deux nouveautés semblent clairement apporter un plus par rapport à d’autres produits naturels existants. Mais étant pour ma part un peu indifférente à cet argument, je m’attendais à bien mieux !



Pour les capillaires en revanche, je vous préviens déjà : c’est une autre histoire… d’amoûûûûr !

Avant de vous parler des produits eux-mêmes, laissez-moi vous conter rapidement l’évènement au cours duquel je les ai reçus de la marque. Alors que pour les précédents, j’avais reçu des jolis paquets à la maison, cette fois j’ai été invitée à un évènement bloggeuses. Il s’agissait du premier du genre pour Liz Earle. Des sessions matinales étaient proposées en plus de celles en fin d’après-midi – étant prise par un dîner d’entreprise ce jour-là, j’ai décidé de participer à la toute première, à 9h du matin.

J’arrive un peu en avance au magasin principal de la marque situé à Sloane Square (Chelsea) et me rends compte que… je suis la seule bloggeuse présente ! Sur le coup j’étais un peu mal à l’aise mais Angela des Relations Presse ainsi que ses collègues m’ont vite mise dans une ambiance sympathique et informelle.

J’ai donc pu discuter à bâtons rompus avec les deux représentantes de la marque présentes ce jour-là. Elles ont toutes deux participé au développement de cette nouvelle gamme de capillaires, et l’une d’entre elles en était même la formulatrice. C’était tout bonnement passionnant et, tout en étant scientifique, le discours qui m’était fait était tout à fait compréhensible pour la non-chimiste que je suis.

J’avoue être restée sans voix quand la formulatrice m’a dit : « Dans votre billet, vous avez regretté que nous parlions de l’île de Wight mais n’utilisions pas d’ingrédients en provenant. Eh bien vous allez être contente car nous avons utilisé une plante originaire de cette île : le crambe maritime »…

…Mais ce n’est rien comparé à ce qui s’est produit une vingtaine de minutes après le début de notre discussion : Liz Earle herself a fait son apparition dans la boutique et est venue papoter avec moi ! Je devine bien que mes lecteurs de France ne voient pas bien où est l’évènement, mais sachez qu’en Angleterre cette marque connaît une croissance colossale, et vient d’être rachetée par le mastodonte américain Avon. Du coup, Liz Earle est actuellement une des personnalités les plus importantes sur la scène du skincare outre-Manche. Cela ne l’a pas empêchée d’être souriante, très abordable, simple et terre à terre. Elle était très soignée – j’ai notamment deviné un brushing tout frais – sans en faire trop : maquillage naturel, pas de lifting (du moins pas que j’ai remarqué), pas d’accoutrement cliché qu’on attendrait de la fondatrice et dirigeante d’une entreprise qui compte. Bref, j’ai vraiment apprécié cet évènement, qui a été un parfait avant-goût à la découverte des produits.


Cette gamme capillaire, qui a été créée suite aux demandes répétées de consommatrices fidèles mais a pris 6 ans à formuler tant Liz Earle voulait des produits parfaits, se compose de seulement 4 produits. Fidèle à son refus des sur-segmentations pas forcément justifiées, la marque propose un seul shampooing pour tout le monde (comme pour son nettoyant visage) mais 3 après-shampooings.

Le Botanical Shine Shampoo est à base de Vitamine E naturelle, d’aloès, de beurre de karité, et d’extraits de pomme et d’orange. Il ne contient ni Sodium Laureth Sulfate, ni silicones. Ses promesses sont simples : nettoyer sans agresser, protéger la couleur, apporter douceur et brillance à la fibre capillaire. Et le résultat est simple aussi : toutes les promesses sont tenues. J’ai testé ce shampooing dans différentes circonstances (cheveux sales, cheveux lavés la veille, après le sport, en revenant des vacances au soleil) et j’ai été parfaitement satisfaite. Le nettoyage est efficace, mais sans pour autant dessécher mon cuir chevelu et mes longueurs. Ma couleur n’a pas été détériorée et la brillance est bien là. C’est aussi au toucher que je sens la différence : mes cheveux sont tout légers, doux et soyeux. Bref, que du bonheur ! Pour couronner le tout, l’utilisation est rapide et agréable : une odeur légère aux agrumes, une mousse abondante (chose rare pour du naturel), pas besoin d’en mettre des tonnes, et un rinçage éclair.

Côté après-shampooing, j’ai demandé celui pour cheveux normaux. Il existe aussi une version pour cheveux secs, que la formulatrice m’a confirmée être bénéfique pour les cheveux crépus, mais aussi, chose étonnante, une version pour cheveux gras. Quand j’ai exprimé ma perplexité devant ce produit, on m’a fait tester les textures des formules pour cheveux gras et cheveux secs : elles sont très différentes, la première étant très légère, l’autre plutôt « doudou ». On m’a expliqué que même les personnes ayant le cuir chevelu gras ont besoin d’apporter de la douceur et de la nutrition à leurs longueurs, à condition de ne pas appliquer d’après-shampooing sur les racines évidemment. Je reste encore un peu sceptique, mais compte sur la compétence des vendeuses de la marque pour éduquer la clientèle et ça va être coton…

Mais revenons au Botanical Shine Conditioner for normal hair. Comme les deux autres Conditioners de la marque, il contient de l’huile de graines de yangu (arbre originaire d’Afrique, surnommé « châtaigner du Cap »), non grasse, qui nourrit la fibre, protège la couleur des méfaits du soleil et aide à discipliner les cheveux rebelles. Quant à son actif spécifique, l’huile de graine de limnanthe (une plante sauvage à fleurs blanches), elle a des propriétés rééquilibrantes et adoucissantes.

Sans silicone lui non plus, il est assez léger, pas gras du tout, tout en étant bien crémeux. Ma grande surprise a été son pouvoir démêlant déconcertant : je ne m’attendais pas du tout à cela d’un après-shampooing naturel. Facile à rincer, ce Conditioner a apporté beaucoup de souplesse à mes cheveux, leur offrant un toucher humecté (j’entends par là « cosmétique », avec un peu de texture qui vous fait sentir que les cheveux ont été « conditioned ») sans pour autant les alourdir. A mes boucles naturelles, le duo a apporté définition et légèreté. Quand je me lisse les cheveux avec mon ghd, j’ai apprécié la protection et la nutrition apportées par ces produits.

Pour résumer, je dirais que pour cette entrée sur deux segments nouveaux pour elle, Liz Earle nous a réservé de sacrées surprises… mauvaises et bonnes !

Côté solaire, elle nous a pondu des produits dans la veine de ce qui se fait sur le segment du naturel, avec des améliorations trop minimes à mon goût pour être en phase avec l’excellence de ses autres produits.

En revanche, côté capillaires, on comprend pourquoi la R&D a mis plusieurs années pour formuler ces petits bijoux : j’ai été ébahie par la qualité de ces produits qui font, je crois, partie des meilleurs que j’ai pu tester jusqu’à présent… une véritable pépite venant de la part d’une marque naturelle !



Pratique

Mineral Sun Cream SPF20 : 18,50£ le tube de 150 ml, 6,50£ le format voyage (30 ml)
Sun Shade Botanical Aftersun Gel : 13£ le tube de 200 ml, 5,25£ le format voyage (30 ml)
Botanical Shine Shampoo & Botanical Shine Conditioners : 7,5£ le tube de 200 ml, 4£ le format voyage (50 ml)

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